Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 21:38

La lune s'éloigne de la terre de 3 à 5 cm par an...

no-img-search.jpg

 

Conséquences : Cette évolution ne sera pas perceptible par l'Homme, mais des signes avant coureurs confirmeront cette tendance (séismes, éruptions volcaniques, longues périodes de sécheresse, de tempêtes...) Et c'est tout doucement que la Terre tournera de moins en moins vite. Les journées, comme les nuits, seront alors beaucoup plus longues.

 

La lune ralentira elle aussi son évolution autour de la Terre. L'axe de rotation de notre planète bleue s'en trouvera alors déstabilisé, ce qui aura des conséquences notables sur les marées, les courants marins, et bien évidemment le climat...

Source:http://forums.futura-sciences.com/astronomie-astrophysique/37263-lune-satellite-seloigne-consequences.html

 


Partager cet article
Repost0
13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 11:54
Aujourd'hui la contraception existe, elle est légalisée, favorisée, ce fut une avancée réelle mais certains pensent aux dangers et aux effets négatifs... je vous transmets cette information pour illustrer que de nombreux chemins existent pour faire des prises de conscience ... celui-ci en est un parmi tant d'autres!

"Intégrer dans son corps le miracle de la germination"thumb_Cette-spirale-est-composee-exclusivement-de-cercles.jpg

 

La fertilité consciente

Adoptez une contraception naturelle sans pilule, simple, fiable et choisissez enfin vos grossesses en toute conscience.

Amère pilule La fertilité consciente

Un peu de bon sens

Si on ne peut pas empêcher directement :

  • le déversement des engrais chimiques sur les terres,
  • l’épandage de pesticides sur les cultures,
  • l’ajout des additifs et des conservateurs dans la nourriture industrielle,
  • l’ingestion de médicaments chimiques pas toujours anodins quand on est malade, …la femme d’aujourd’hui voulant maitriser sa fécondité peut tout de même faire autre chose qu’inoculer dans son propre corps des hormones de synthèse qui perturbent gravement son métabolisme

Rappel du danger

1968, c'est l'arrivée de la pilule dans notre pays, synonyme de libération de la femme. Des millions de femmes deviennent consommatrices pour avoir, enfin, seulement les enfants qu'elles désirent.
1988, le Dr Ellen Grant, gynécologue véritable apôtre de la contraception hormonale, sonne le tocsin avec son livre "Amère pilule".
Elle dénonce les dangers de phlébite, d'accidents vasculaires cérébraux, d'infarctus du cœur, de cancers du sein et de l'utérus chez des femmes jeunes : "Prenez-la le moins longtemps possible !"
Ce livre est courageusement préfacé par le Professeur Lucien Israël qui confirme la mise en garde. Mais, désinformation oblige, aucun grand média ne reprend l'information. Les directeurs de magazines féminins refusent de la diffuser jusqu'au jour où plusieurs de leurs collaboratrices très jeunes sont atteintes de cancer du sein.
Le nombre de nouveaux cas de femmes atteintes de cancer du sein ne cesse de croître. En 1975, 7 000 cas sont découverts. En 2008 nous en sommes certainement à 53 000 nouveaux cas, découverts chez des femmes de plus en plus jeunes.
2008, en 20 ans, le livre du Dr Ellen Grant n'a pas pris une ride. Toutes ses données scientifiques ont été confirmées. Ce qu'écrivait le Professeur Lucien Israël dans sa préface est devenue réalité.
La pilule est vraiment dangereuse pour la santé !... Même mini-dosée." Pr Henri Joyeux

Adoptez vous aussi, la méthode des indices combinés pour vivre votre fertilité naturellement.

Vous souhaitez changer des modes chimiques ou mécaniques tels que pilule, patch , diaphragme,
préservatif, stérilet, anneau…
L’alternative sans hormone, sans danger, sans traumatisme, fiable et 100% naturelle existe : La méthode des indices combinés, démarche scientifique transmise depuis 1982 par une gynécologue Irlandaise. 

Depuis 2007, une étude allemande a prouvé que cette méthode était même plus efficace que la pilule sans les effets secondaires et les pollutions engendrées dans l’environnement :
Le professeur FREUNDL de l’Université de Düsseldorf, tête de proue européenne et spécialiste du Planning Familial Naturel (PFN) en Europe, explique que le PFN est plus efficace que la pilule. L’indice de Pearl mesure le nombre de femmes sur cent femmes qui tombent enceintes en un an, tout en utilisant une méthode contraceptive. Avec la pilule, il y en a 0,4 à 0,6 ; avec le PFN, 0,2 à 0,4 (source disponible sur demande au www.pfn.be)

Cette méthode s’enseigne dans un simple stage

Une seule journée de formation suffit pour l'apprendre. Puis la formatrice accompagne la femme pour intégrer les connaissances à travers son corps. Pendant l'apprentissage, moins de 5 mn par jour sont nécessaires pendant environ 10 jours par cycle. Avec l'habitude, moins de 1 mn par jour suffit. Vivre cette méthode d'observation permet de connaitre les forces et les faiblesses de son cycle. Ainsi le couple dispose aujourd’hui de tous les moyens pour comprendre et gérer sa fertilité de façon autonome, saine et responsable.

Milène Clichy a utilisé la pilule plusieurs années. Après de graves problèmes de santé suite aux traitements hormonaux, elle décide de soustraire son corps aux effets de la chimie et de reprendre elle-même son destin de femme et sa fertilité en main. A partir de 2000, avec son compagnon Stéphan, elle se met en quête d'une solution alternative respectueuse de sa santé. C'est ainsi qu'après avoir testé plusieurs méthodes naturelles, tous deux découvrent celle des indices combinés. Enthousiasmés par cette méthode simple, naturelle et fiable, en 2005 ils deviennent couple formateurs et sont ravis de la dispenser autour d’eux. 

Pour  en savoir plus

Lisez leur livre Vivre sa fertilité naturellement, la méthode des indices combinés.

Pour vous inscrire à ce stage

Association Fertilité Consciente
Milène Clichy et Stephan Techer - Couple Formateur
Tel : 01.72.52.30.52
http://regulation.naturelle.free.fr

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 22:57
  • Au moyen-âge, la croyance en la vertu purificatrice de la douleur physique était très répandue. Nombre d'accusés allaient jusqu'à se faire mar­tyriser volontairement pour prouver leur intégrité ou s'assurer une vie dans l'au‑delà.
  • une conscience aiguë du péché qui les inclinait à accepter la torture

 

 

 

tormuti.jpg ÉCARTELEZ‑MOI!

Cet article est paru dans le Spiegel du 25 octobre 2010. Il a été traduit par Dorothée Benhamou.( source BOOKS)

 

Broyer, écorcher, ébouillanter,  En matière de torture, les bourreaux du Moyen Age s'y connaissaient un peu. Mais loin d'eux le simple désir de faire souffrir. La cruauté des exécutions avait aussi pour but de sauver les âmes des condamnés.

 

Peter Nirsch aurait été considéré comme un monstre à n'importe quelle époque. Traversant l'Allemagne du nord au sud, il se plut à éventrer en chemin les femmes enceintes pour arracher les foetus. Il avait massacré plus de 500 personnes lorsqu'il fut arrêté près de Nuremberg en septembre 1581. La justice n'y alla pas de main morte. On commença par torturer le meurtrier, puis on versa de l'huile bouillante sur ses plaies. Après quoi on le mit sur la roue pour lui briser les bras et les jambes. Pour finir, il fut écartelé.

 

Comme Nirsch, tous ceux qui avaient à répondre d'un crime grave dans l'Allemagne médiévale étaient soumis à des peines radicales. Les gardiens de la loi torturaient les inculpés avec des tenailles brûlantes ou les jetaient vivants dans l'eau bouillante. « L'exécution de sentences inhumaines relevait du quotidien », résume le juriste Wolfgang Schild. Dans un livre qui vient de paraître, le chercheur plaide cependant pour une réévaluation des pratiques judiciaires d'un âge réputé « sombre »

 

En dépit de sa cruauté, le droit pénal avait aussi pour but d'assurer le salut des condamnés », affirme‑t‑il.

 

Une nouvelle lecture des sources disponibles permet à Schild de porter sur le passé un regard moins sévère. L'image de l'époque a été « déformée et exagérée » afin d'en faire « une ère obscure par opposition à un présent lumineux », souligne le chercheur. Le poète de la Renaissance Pétrarque excellait dans cet art. Il a ainsi imaginé un « taureau d'airain », récipient dans lequel on faisait frire les condamnés.

 

Pourtant, les bourreaux du Moyen Age n'étaient pas mus par des pulsions sadiques. Ils espéraient plutôt, pour le bien commun, apaiser la « colère divine ». « Les autorités chrétiennes châtiaient les malfaiteurs avec cruauté pour leur permettre d'accéder à la vie éternelle », écrit Schild. C'est seulement une fois que les coups avaient eu raison de la dureté du corps récalcitrant, pensait‑on, que l'âme était libérée et prête à rejoindre Dieu. Cette croyance en la vertu purificatrice de la douleur physique était très répandue. Nombre d'accusés allaient jusqu'à se faire mar­tyriser volontairement pour prouver leur intégrité ou s'assurer une vie dans l'au‑delà. Toutefois, il ne fallait pas battre ou torturer aveuglément. La Constitution criminelle de Charles Quint entendait soumettre l'emploi de la torture à « l'évaluation d'un juge bon et raisonnable ». Souvent tenu aujourd'hui pour une incarnation du sadisme, le bourreau avait à l'origine pour but d'apporter davantage de mesure. Pour prononcer un verdict de culpabilité, il fallait amener des « preuves solides », souligne ainsi Schild. Les doutes sur la culpabilité de l'accusé « doivent être examinés avec les témoins les plus avertis jusqu'à ce que la vérité éclate au grand jour », stipule le Klagspiegel, le plus ancien code de loi allemand, rédigé en 1436 par Konrad Heyden, greffier de la ville de Schwäbisch Hall. Ainsi les juges de l'époque ne se contentaient‑ils pas de simples présomptions. Mais tous les moyens étaient bons pour arracher au suspect une vérité au‑dessus de tout soupçon broyer par exemple ses membres sur le chevalet.

 

Pour obtenir des aveux, les enquêteurs d'alors, très superstitieux, recouraient aussi à des astuces psychologiques, comme la jus cruentationis, ordalie par laquelle le meurtrier présumé devait embrasser les plaies de sa victime, afin que, « selon la volonté de Dieu, l'infâme criminel puisse être percé à jour » et que, confronté aux conséquences de son infamie, il s'effondre et avoue. Obnubilés par l'au‑delà, les hommes du Moyen Age ne s'émouvaient pas outre mesure des condamnations à mort. « Beaucoup d'éléments suggèrent qu'ils ne ressentaient pas la cruauté des exécutions comme nous, parce qu'ils avaient une conscience aiguë du péché qui les inclinait à accepter la torture », explique Schild.

 

Mais la foule qui assistait aux exécutions, en principe publiques, était furieuse lorsque les bourreaux ne s'acquittaient pas de leur travail proprement et faisaient souffrir démesurément les condamnés. Le bourreau de Coire, dans la région des Grisons, en Suisse, fut ainsi lapidé par le public alors qu'il officiait ivre, en 1575. Ses tentatives pour décapiter trois condamnés alors qu'il tenait à peine sur ses jambes étaient trop peu ragoûtantes.

 

Parfois, les bourreaux bienveillants ne faisaient que simuler la cruelle mise à mort des accusés, notamment sur Ie bûcher. Ils faisaient flamber la paille sèche, enfumant le lieu de l'exécution. Le condamné était alors étranglé derrière le voile de fumée, à l'abri des regards.


AUTEUR/ L'ouvrage de Schild décrit nombre de représentations médiévales d'exécutions à la mise en scène fastueuse. Le livre n'en est pas moins destiné, selon son auteur, à être apprécié « le soir, un verre de vin à la main ».

 Wolfgang Schild est un juriste autrichien et professeur d'histoire du droit pénal à l'université de Bielefeld, en Allemagne. Auteur de nombreux livres sur le droit, notamment médiéval, c'est un spécialiste reconnu de l'iconographie de la sorcellerie.


Partager cet article
Repost0
6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 23:22

On n'arrête pas le progrès, pour des motifs de santé, de meilleur efficacité, de plus grande traçabilité, pour assurer la sécurité on invente des "machins" qui font frémir, non point qu'ils soient inutiles dans l'absolu mais leur mise en place avec de bonnes intentions peuvent à terme, si les données sociétales, changent nous entraîner vers l'absolu traçabilité au point , comme, nos amis les animeaux de boucherie finir badgés pendus par les pieds sur un crochet de boucher ....

images-copie-1.jpg

 

Des tatouages intelligents

Des ingénieurs étasuniens dirigés par le professeur John A. Rogers (université de l'Illinois) ont développé une plate-forme qui combine divers composants électroniques dont la fonction est de faire un diagnostic médical, de communiquer, de servir d'interface entre l'homme et la machine, tout cela sur un patch ultra-fin, comparable à la peau, qui se met directement et facilement sur le corps, ne procurant aucune gêne, en tout point semblable à un tatouage. Disposés sur un plastique très fin soluble dans l'eau, ces circuits imprimés se courbent s'étirent et se plissent exactement comme la peau. On les colle avec de l'eau comme des tatouages temporaires. Il est possible également de les fixer en les appliquant sur un tatouage temporaire.

Les recherches en cours portent sur l'intégration de divers dispositifs qui fonctionneraient comme un seul et même système connecté avec des laboratoires via un réseau Wifi.

Source ScienceDaily.com, 11 Août 2011

NXSMAG077.jpg



Partager cet article
Repost0
30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 16:18

Même marginal, le sujet est sensible pour l’Église de France qui cherche à répondre à ces demandes de manière pastorale.

« Pour l’institution, ce geste signe toujours une forme d’échec même s’il relève d’un acte libre »

La procédure consiste à inscrire en marge du nom du demandeur, dans le registre concerné, la mention « a renié son baptême par lettre du... ». 

6a00d83451619c69e20162fbfb1ae2970d-800wi.gif

 

 

 L’Eglise cherche une réponse aux demandes de débaptisation
Officiellement, l’épiscopat ne dispose d’aucune statistique pour évaluer précisément ces demandes, qui arrivent dans tous les diocèses français, mais une étude menée en 2008 faisait état d’un millier de débaptisations par an.

 DE LOUP BESMOND DE SENNEVILLE

Tout a commencé en 2001. C’est cette année-là que René Lebouvier, alors âgé de 61 ans, écrit à son évêque. Libre-penseur de longue date, élevé dans une famille « très catholique »,  il veut mettre en conformité son appartenance philosophique à ce courant qui considère l’Église comme « obscurantiste et dogmatique » avec le reste de sa vie. Question de cohérence.
Dans sa lettre, René Lebouvier demande à être « débaptisé »  et obtient satisfaction. En marge de son nom, dans les registres paroissiaux et diocésains, qui mentionnent son baptême, est donc apposée la phrase suivante : « a renié son baptême par lettre datée du 31 mai 2001 ».  
Mais près de dix ans plus tard, un de ses amis bretons le convainc d’aller plus loin. « Il m’expliquait qu’il était possible de demander que mon nom disparaisse des registres. Alors, j’ai tenté le coup. »  
Crainte d’un effet contagion
Un « coup » à l’origine d’un procès l’opposant à l’évêque de Coutances, Mgr Stanislas Lalanne, et dont le premier chapitre vient d’être clos, début octobre, par le tribunal de Coutances, remettant ce dossier sur le devant de la scène.  
Les juges normands ont donné raison à René Lebouvier, avant que Mgr Lalanne n’interjette appel, suspendant du même coup cette décision jusqu’à ce qu’une décision soit rendue par le juge d’appel. Si elle était confirmée, les évêques craignent un effet contagion : déjà, un autre diocèse de France doit faire face à une demande similaire.
Même si toutes ne vont pas aussi loin que celle de René Lebouvier, les demandes de débaptisation concernent tous les diocèses de France. Officiellement, l’épiscopat ne dispose d’aucune statistique pour évaluer précisément ce phénomène.
Un phénomène marginal
Mais une étude menée en 2008 par le journal Le Monde  faisait état d’un millier de débaptisations par an, soit une moyenne de dix par an dans chaque diocèse. Comparé aux 310 000 baptêmes célébrés chaque année en France, le phénomène demeure marginal. Mais le sujet reste sensible pour l’Église de France.
À Limoges, on compte quatre demandes depuis le début de l’année. Un chiffre plutôt faible, juge le vicaire général du diocèse, le P. Claude Chartier. « Les demandes arrivent par périodes,  constate-t-il. En général, nous voyons arriver trois ou quatre lettres d’un coup lorsque le pape fait une déclaration qui est mal perçue. »  
Il peut aussi donner lieu à des campagnes menées par des sectes, comme les Témoins de Jéhovah ou le mouvement raélien. Depuis la visite de Jean-Paul II à Reims, en 1996, la France connaît des vagues de débaptisations régulières.
La dernière remonte à 2009, année de violentes polémiques liées à l’Église, notamment provoquées par la levée de l’excommunication de quatre évêques lefebvristes, des propos du pape sur le préservatif lors de son voyage en Afrique, et l’excommunication, au Brésil, de médecins ayant mis fin à la grossesse d’une fillette violée par son beau-père.
« Des gens qui n’ont jamais fréquenté les églises »
 « Il y a eu un pic il y a deux ans »,  confirme le P. Renaud de Kermadec, secrétaire particulier du cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon. Selon sa chancelière, Chantal Chaussard, « près d’une demande par semaine »  parvient dans ce diocèse. Ici, les curés de paroisses ont pour consigne de renvoyer à l’évêché toutes les lettres qu’ils reçoivent. ........................./
 SI VOUS ETES INTERESSES PAR LA SUITE CLIQUEZ ICI echo-copie-1.gif

LOUP BESMOND DE SENNEVILLE

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 18:45

Ces soirées alcoolisées commencent dès le jeudi soir avec les étudiants, puis le vendredi soir, avec les lycéens et - fait nouveau - les collégiens. On débute à la bière, avant de passer à la vodka. Les jeunes choisissent cet alcool parce qu'il rend ivre très vite, qu'il est incolore et qu'on peut le cacher dans des bouteilles d'eau. Pour augmenter ses effets, les jeunes prennent des boissons énergisantes. Les fiestas sont l'occasion de jeux à base de questions, de charades, où celui qui se trompe doit boire cul sec un verre d'alcool fort. " Dans ces fiestas, les adolescents retrouvent le monde de l'insouciance, font des batailles de polochons. Mais quand ils sont ivres, ils se lâchent, comme ils disent, peuvent avoir des rapports sexuels non protégés, se mettre en danger en rentrant en deux-roues ....

fiesta.gif

 

L'abus d'alcool inquiète les parents
Les familles estiment que les adolescents s'enivrent de plus en plus jeunes
Martine Laronche
© Le Monde30 novembre 2011

 L'alcool chez les jeunes est un sujet de préoccupation majeur pour les parents. Pour 83 % d'entre eux, il est " une source d'inquiétude ", selon un sondage réalisé par OpinionWay auprès de 557 pères et mères d'enfants scolarisés pour l'Association des parents d'élèves de l'enseignement libre (entretiens effectués sur Internet entre les 19 et 28 octobre) et rendu public mardi 29 novembre.
Les trois quarts des parents estiment que la consommation d'alcool par les filles a augmenté par rapport à la leur, et 59 % qu'elle a grimpé pour les garçons. Le plus inquiétant, de leur point de vue, est le fait que " les jeunes consomment de plus en plus souvent de l'alcool de façon excessive, jusqu'à l'ivresse " (40 %), " le fait qu'ils boivent de plus en plus jeunes " (28 %) et " qu'ils ne puissent plus envisager une soirée entre amis sans qu'il y ait de l'alcool " (20 %).
En revanche, quand il s'agit de leurs propres enfants, les parents sont plus confiants. Seulement 14 % des parents d'enfants âgés de 12 ans ou plus estiment que leur consommation a augmenté par rapport à la leur au même âge. " Le foyer apparaît comme un rempart, commente OpinionWay. Reste à savoir si ce rempart constitue une réalité ou une illusion qui freine leur prise de conscience et rend de fait plus difficile l'efficacité des campagnes. "
Dans les services des urgences, les jeunes seraient de plus en plus nombreux à arriver en coma éthylique. Xavier Pommereau, psychiatre et responsable du centre aquitain de l'adolescence au CHU de Bordeaux, s'inquiète à double titre : il constate un rajeunissement considérable des jeunes qui s'enivrent et une proportion de filles de plus en plus forte. " Ces jeunes sont de tous milieux et ne se limitent plus aux 15 % de ceux qui vont mal. Dès 11-12 ans, ils se livrent à des ivresses répétées ; les 13-16 ans organisent des fiestas qui sont de véritables beuveries. Chaque week-end, en moyenne, deux jeunes filles de moins de 15 ans arrivent aux urgences du CHU de Bordeaux en état d'ébriété avancé ou en coma éthylique ", commente-t-il.
Ces soirées alcoolisées commencent dès le jeudi soir avec les étudiants, puis le vendredi soir, avec les lycéens et - fait nouveau - les collégiens. On débute à la bière, avant de passer à la vodka. Les jeunes choisissent cet alcool parce qu'il rend ivre très vite, qu'il est incolore et qu'on peut le cacher dans des bouteilles d'eau. Pour augmenter ses effets, les jeunes prennent des boissons énergisantes. Les fiestas sont l'occasion de jeux à base de questions, de charades, où celui qui se trompe doit boire cul sec un verre d'alcool fort. " Dans ces fiestas, les adolescents retrouvent le monde de l'insouciance, font des batailles de polochons. Mais quand ils sont ivres, ils se lâchent, comme ils disent, peuvent avoir des rapports sexuels non protégés, se mettre en danger en rentrant en deux-roues ", raconte Xavier Pommereau.
Le psychiatre " déconseille très fortement aux parents de laisser seuls des adolescents de moins de 16 ans faire une fiesta à la maison. Si le comportement de leur enfant les inquiète, il faut qu'ils en parlent avec lui sans le braquer ". Par ailleurs, en cas de sortie, il incombe aux parents de prévoir un retour sécurisé, quitte à prendre un taxi.
Philippe Batel, psychiatre, chef du service d'addictologie de l'hôpital Beaujon à Clichy-sur-Seine (Hauts-de-Seine), plaide pour une prévention précoce. " Il faut ouvrir le dialogue dès l'âge de 10 ans et parler aux enfants des problèmes de drogue, de tabagisme et bien sûr d'alcool. " Les études, ajoute-t-il, montrent que les jeunes qui ont connu des ivresses répétées entre 15 et 20 ans développent une sensibilité aux addictions de toutes sortes (alcoolisme, toxicomanie...), y compris vingt ans après. " Je suis frappé de voir que les parents nous amènent leur ado parce qu'ils ont trouvé un joint dans sa chambre, mais qu'ils ne réagissent pas quand il rentre ivre le samedi soir ", déplore le spécialiste.
Selon l'enquête HBSC (Health Behaviour in School-Aged Children) publiée en 2008, l'ivresse a fortement augmenté entre 2002 et 2006 : 41 % des jeunes de 15 ans déclarent avoir été ivres, contre 30 % en 2002. Ces ivresses touchaient davantage les garçons que les filles : 9 % des garçons de 11 ans pour 4 % des filles du même âge et, à 15 ans, 44 % contre 38 %.


Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le Telegraphe - k5
  • : Le Télégraphe-K5 a pour signature Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Son trait (-) éditorial: rebondir simplement sur un événement local, national, mondial, spatial pour partir en quête d’une information venue de l'espace-temps, la partager pour que le ciel de notre entendement soit moins sombre. Son (.) point d'honneur: Faire monter à la surface, ces pierres bien ensevelies sous terre, afin de faire surgir l'Eureka qui permet de donner sens au non sens!
  • Contact

S'abonner à notre blog

http://labs.ebuzzing.fr

Ebuzzing

 


  Il y a actuellement    visiteurs sur ce blog

 

Bienvenue

bando 4
Vous qui nous visitez, aujourd'hui, sachez que  « Le Télégraphe – K5 », n'a pas de couleurs politiques, ni  d’esprit partisan, il est sans intention, il imprimera sur la toile, tout simplement pour partager une intuition, une prise de conscience, des petits cailloux… Et comme le petit Poucet de nos contes d'enfance, il cherchera de grands arbres au cœur de la  forêt pour se hisser plus haut et voir plus loin, non pas pour être plus Grand mais simplement pour remonter dans le temps et n’être pas englouti par l’Ogre de l’instant, le Buzz, du moment, le bourdonnement d'un jour. C’est un télégraphe, un  sémaphore, un pigeon voyageur, une fumée pour prévenir au cœur de la jungle, un écho pour porter entre les cimes, une oreille attentive et impartiale au diapason du monde… Porte voix, il sera , modeste et pourtant bien là,  pour porter sur une autre rive  l’écho de la Beauté – de la Force – et de la Sagesse, levier ou levain de la connaissance… Alchimie, harmonie, plaisir de dire tout simplement que le Beau existe, que la Force sans beauté n'est pas un levier mais simplement une poussée et que la Sagesse sans force est difficile à acquérir car pour s'extraire du château que forme notre EGO, il faut avoir autant de force que pour naître... N'hésitez pas à nous visiter et  donner vos commentaires pour apporter votre pierre à l'édifice... notre ciel sera alors moins obscure et notre fréquence autre!

http://labs.ebuzzing.fr

Traduire en un clic/traduction

Articles Récents

  • C’est la santé qui trinque : l’alcool est un cancérigène
    Avant de lire cet article, voici Un truc pour les buveurs impénitents qui font des excès. Ce cocktail est transmis par l'auteur de cette alerte, Dominique VIALARD sur Alternatives santé: essayez ce cocktail de plantes après ou, mieux, avant de boire :...
  • Danse de Boudha... la beauté du geste!
    Danse du bouddha... Un vrai moment de bonheur! Lisez le commentaire avant de visionner le film....c'est magnifique!!!! Cette danse est appelée "Danse du Bouddha aux mille mains". Mais ce qu'il faut savoir, c'est qu'elle est exécutée par un groupe de jeunes...
  • Voyage alchimique en Birmanie... à la recherche de l'un des 9 inconnus?
    Zawgyi, l'alchimiste de Birmanie par Jak Bazino En novembre 1885, Mandalay, capitale du royaume de Birmanie, est prise par les Anglais. Maung Aung, garde au palais royal, est le dernier des Aris, une secte ésotérique qui veille sur le secret de la pierre...
  • L'amarante une plante sacrée qui fait la pige à Monsanto!
    L'amarante Pourrie la Vie des OGM de Monsanto - L'amarante Pourrie la Vie des OGM et Monsanto - Cette plante est en train de faire tourner les beaux rêves de Monsanto en cauchemars. Les OGM, pour Monsanto, c’est la réponse absolue à la prédation des insectes.../...
  • Zen altitude ... musique hypnotique!
    Dans les pays asiatiques, l'hypnotique, la musique envoûtante qui accompagne les activités bouddhistes a été autour depuis des siècles. Musique bouddhiste (japonais, coréen, chinois, et autres) ont existé bien avant l'avènement de la technologie d'enregistrement,...
  • Radar virtuel "FLIGHT RADAR 24" - horaires et trajectoires d'avions -Traffic aérien en temps réel!
    Cliqez-zoomer pour suivre l'avion de votre choix, sa carte d'identité, son aéroport de départ, son aéroport d'arrivée, sa compagnie, sa vitesse, son altitude et le lieux géographique qu'il survole et encore bien d'autres choses... le ciel nocturne et...

Echanger

Fidèles blogueurs


  Il y a actuellement    visiteurs sur ce blog

 

Téléchargez gratuitement le calculateur CO2 Bilan Carbone® sur ActionCarbone.org