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25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 18:05

(Karl von Eckartshausen "the path to the Temple of Secrets")

"Il existe bien un type de personnes qui ont un certain « penchant» pour la Vérité. Incapables d'accepter quoi que ce soit d'autre, elles ne sont satisfaites que 
lorsqu'elles ont « pelé l'oignon» jusqu'au cœur. Ces personnes ne perdent jamais de vue leur objectif la Vérité. Le chercheur de vérité ne cesse de rassembler des connaissances..."

 

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Karl VON ECKARTSHAUSEN « le sentier menant au temple des secrets »


 

 

Le Temple des Secrets est situé sur une haute montagne, et le sentier qui y mène est 
couvert de ronces.

Cette montagne atteint des hauteurs si mystérieuses et 
inconcevables que beaucoup doutent de l'existence du Temple des Secrets.

Certains 
pensent qu'il s'agit d'un Conte de fées, d'autres d'un Mythe archaïque, d'autres 
encore croient que c'est la Vérité.

Au début de l'étroit sentier se tient l'IGNORANCE, accompagnée de ses sœurs, la 
STUPIDITÉ et la PARESSE, toutes trois racontent des récits terrifiants aux 
voyageurs, les avertissant des aventures effroyables qui les attendent s'ils osent mettre 
le pied sur ce sentier. Voilà comment les Humains paresseux et les Humains craintifs 
sont facilement persuadés de rebrousser chemin.

Il existe quelques Humains sur lesquels l'Ignorance essaie en vain ses tromperies. Ils 
grimpent alors le long de l'abrupt sentier encombré de ronces et, à mi-chemin de la 
montagne, atteignent un plateau où se dresse le Temple de l'Amour de Soi.

Non loin 
de ce temple se tiennent Vanité, Orgueil et Je-sais-tout, qui tendent aux voyageurs une 
coupe à laquelle ils boivent leur propre Ego à grands traits, et c'est ainsi qu'ils 
s'enivrent d'eux-mêmes, de leur propre « moi ».

Ces voyageurs sont alors tellement ivres d'eux-mêmes qu'ils s'imaginent que leur 
Temple, le Temple de l'Amour de Soi, est le Temple des Secrets et qu'il n'existe rien, 
absolument rien, au-dessus d'eux. Le Temple de l'Amour de Soi porte cette 
inscription Sanctuaire de la Sagesse du Monde.

Désirs, passions et concupiscence sont les serviteurs de ces prêtres. Cependant, ceux 
dont le cœur est à en quête de vérité n'y trouveront aucune satisfaction et devront 
poursuivre leur quête.

À quelques milliers de pas de ce Temple, loin de tout, se trouve une petite cabane 
habitée par un ermite et portant l'inscription suivante Résidence de l 'Humilité.

L'homme qui vit là guide les étrangers vers la résidence de l'humilité, qui les mène à 
la Reconnaissance de Soi. Cette divine Beauté devient la compagne de route du 
voyageur qui, grâce à elle, conquiert l'inaccessible montagne. Quiconque tente 
d'atteindre le Temple des Secrets sans cette divine Beauté se laissera facilement égarer 
par l'Amour de Soi, et suivra donc un mauvais sentier. Son avidité de connaissance le 
mènera au Temple de la Curiosité, dont les habitants ont pour noms fraude, séduction 
et duperie - qui sont les fondements de la plupart des Sociétés secrètes.

 Les humains 
qui, dans leur quête de Vérité et du Temple des Secrets, rejoignent ces Sociétés 
secrètes, seront dépouillés de la faculté de voir avec les yeux de l'Âme. Ils seront 
ensuite menés au sommet de la montagne, d'où ils chuteront dans les abysses, ou dans 
le labyrinthe ou dédale dans lequel ils erreront éternellement sans trouver la Vérité.

 

L'humilité est le meilleur guide. C'est elle, et elle seule, qui mènera le chercheur au 
Maître des Instructeurs de tous les secrets.

Ce Maître-instructeur est la VOLONTÉ 
PURE.

Cette Volonté pure devient l'amie de la Connaissance suprême, à laquelle elle devient 
liée pour l'éternité.

La connaissance des effets de l'Éternelle lumière divine en toutes créatures est la

Véritable Magie dans la Théorie.

http://livre.fnac.com/a1251579/Karl-von-Eckartshausen-La-nuee-sur-le-sanctuaire

 

9782916721033FSExtrait tiré du livre L'Onde - Tome trois « dépouillés jusqu’à l’OS »

 

«  Notez bien ce qui est dit dans ce passage ceux qui s'alignent sur les Centres de 
pensée Service De Soi manifestent l'IGNORANCE, la STUPIDITÉ et la PARESSE dans le 
sens où ils croient aux récits terrifiants et aux aventures effroyables des voyageurs, 
et sont ainsi facilement persuadés de rebrousser chemin, c'est-à-dire qu'ils sont 
persuadés que la connaissance ne leur apportera que des ennuis, ou que le fait de 
« poser des questions» est la manifestation d'un « manque de foi» qui leur vaudra, 
au mieux d'être condamnés, au pire de recevoir un aller direct pour l'Enfer…/ Nous avons ensuite un autre genre d'alignement SDS. Ces individus-là n'étant 
pas facilement désarçonnés par les techniques de terreur, des leurres particuliers 
leur sont destinés. Ils atteignent le « plateau où se dresse le Temple de l'Amour de 
Soi. Non loin de ce temple se tiennent Vanité, Orgueil et Je-sais-tout, qui tendent 
aux voyageurs une coupe à laquelle ils boivent leur propre Ego à grands traits, et 
c'est ainsi qu'ils s'enivrent d'eux-mêmes, de leur propre "moi" » Nous devinons 
qu'il s'agit des individus qui atteignent les niveaux supérieurs de l'orientation 
SDS. La clé dans cette analogie est qu'ils deviennent « tellement ivres d'eux- 
mêmes qu'ils s'imaginent que leur Temple, le Temple de l'Amour de Soi, est le 
Temple des Secrets et qu'il n'existe rien, absolument rien, au-dessus d'eux. » …/ 
Ces individus sont bien sûr responsables de la plupart des duperies qui ont 
aujourd'hui cours dans notre monde parce que, dans leur Wishful Thinking, ( pensées pieuses) ils 
croient transmettre la Sagesse du Monde!

Il existe bien un type de personnes qui ont un certain « penchant» pour la Vérité. Incapables d'accepter quoi que ce soit d'autre, elles ne sont satisfaites que 
lorsqu'elles ont « pelé l'oignon» jusqu'au cœur. Ces personnes ne perdent jamais de vue leur objectif la Vérité.  Le chercheur de vérité ne cesse de rassembler des connaissances, de la même 
manière que les serviteurs de la Parabole des talents ne cessent de faire 
« fructifier» leur argent. Amasser des connaissances sans idées préconçues mène 
inévitablement à l'Humilité. L'Humilité alliée à la Connaissance mène 
inévitablement à la Reconnaissance de soi. Et la Reconnaissance de soi devient la 
compagne qui permet au voyageur de naviguer à travers les émotions et les 
illusions qui cherchent à nous distraire et nous aveugler! Enfin, la Reconnaissance 
de soi, ultime état d'Humilité, mène à la VOLONTÉ PURE.

Remarquez qu'il n'est pas question ici d'une volonté FORTE, mais d'une volonté 
pure, tout simplement. La « Volonté d'être» d'une personne est sa fréquence 
naturelle. En alliant la Volonté à la Connaissance, on peut espérer utiliser la 
Volonté d'une façon particulière. Cette Volonté est le « grain de sénevé» de la 
parabole biblique. Encore une fois, la Volonté d'être - ou orientation - est la  FRÉQUENCE.

 

 


 POUR EN SAVOIR PLUS

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 18:09

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EXTRAIT PAGE 109 «  maintenant que l'économie est venue à bout de s'emparer entièrement de la Terre, qu'elle y a tout reconstruit à nouveaux frais d'après ses conceptions et ramassé le genre humain à l'intérieur d'elle-même et de ses ondes radioélectriques ; que sa raison positive règne seule exclusivement sur une planète sillonnée d'autoroutes et de conduites de gaz, garnie partout d'agences bancaires, d'éclairage public, d'aérodromes,etc., qu'elle y a relogé l'homo sapiens dans ses bâtiments standard avec le poste de TV, le chauffage central et lacuisine intégrée ; et  maintenant que même les chinois ont des escalators, des digicodes, des cartes de crédit, des gratte-ciel et des maladies pulmonaires ; que même les Papous ont des boissons gazeuses, des parkings, desT-shirts et des radio-cassettes ; que les Esquimaux ont des scooters, des statistiques de suicide et du diabète de type 2 ; que suivant la prédiction de Senancour est arrivé le temps où le Patagon connaîtra les arts italiens, "où les rives de l'Irtis porteront les palais du Tibre et de la Seine, et les pâturages du Mechassipi deviendront arides comme les sables de Barca, etc." (Hâtez-vous, ajoutait-il,les temps se préparent rapidement où cette nature robuste n'existera plus, où tout sol sera façonné, où tout homme sera énervé par l'industrie humaine où l'on sera blasé sur tout, indifférent à tout, et dévoré d'une agitation qui n'aura plus même d'illusions pour objet) ; et que nous voici rendus à ce moment inévitable où rien n'existe plus qu'en raison de ses procédés, de ses artifices, de ses chimies et de ses machines, de ses perfectionnements ; qu'elle a refait les paysages plus lisibles à ses satellites, et les villes en circuit imprimés vues ainsi, plus intelligibles à la téléprospection, et repeint les tableaux des musées pour qu'ils donnent plus de satisfaction, et rajeuni les vieux documents du génie humain en produits culturels autolumineux ; et qu'il lui faut s'inventer des arrière-mondes numériques en couleur pour trouver à y assouvir son besoin continuel d'agitation ; nous pouvons comprendre, maintenant, mais un peu tard, qu'elle ne devait auparavant ses airs d'amabilité, de sollicitude pour nous, et son apparence de bon sens, qu'à ce qu'il y subsistait de passé vivant et actif, dont elle alimenterait sa croissance ; de passé humain laissé en terrain vague pour ainsi dire, à ses propres habitudes et initiatives, durant qu'elle s'activait à construire les infrastructures de sa société totale.

 Et maintenant qu'elle s'est refermée sur nous, qu'elle a tout dévoré et que la voici réduite à elle-même et à ses seules lumières rationnelles, que rien n'existe que sur la foi de ses calculs d'intérêt, et même ces lambeaux de nature sauvage entourés de grillage, on peut apprécier sans quiproquo son intelligence de la vie terrestre et le genre d'estime qu'elle avait, l'idée qu'elle se faisait de nous, en réalité, depuis le début, et durant tout ce temps qu'elle nous harcelait de ses assiduités et de ses assurances.

Et donc maintenant que nous sommes arrivés dans ce monde futur qui était la destination de tous ses travaux, qu'elle est devenue exactement ce qu'elle devait être, qu'elle a tenu avec le soin le plus scrupuleux toute ses promesses de libération des forces productives et de mise en oeuvre de ses connaissances rationnelles ; et que nous voici habitant ses villes géantes, ces océans de bâtisses où elle fait notre élevage, sans qu'on puisse en sortir ;

et privés tout à coup de ces illusions qui nous en déguisaient l'aboutissement, puisque nous y sommes, à défaut désormais de ces plus tard, de ces bientôt vous verrez de l'avenir heureux du progrès ; J'ai constaté, maintenant que le plus bel ordre terrestre a été converti par son industrieux délire en ce tas d'ordures répandues au hasard comme on s'y trouve en sortant de chez soi, que la plupart de ceux ayant connu l'époque d'enthousiasme et de croyance aux projets d'amélioration, l'optimisme d'une vie bientôt plus riche et diverse en même temps que régulière, tranquille et dépourvue de danger, plus active mais facile et moderne en appuyant sur des boutons, etc., conviennent, au vu du résultat, qu'en effet ce n'est pas comme on nous l'avait dit sur le programme ; qu'en effet c'est décevant et même si l'on y réfléchit assez déprimant, à envisager ses années de reste là-dedans, dont on distingue nettement le fond aux actualités internationales ; d'une vissicitude si déconcertante à se reporter aux jours peu lointains d'avant les neurovirus dans la restauration rapide ; au monde d'avant ces enfants obèses et sournois complotant par e-mail (dont on se souvient malgré soi), du temps de l'ancien régime climatique à quoi nos cultures étaient habituées ; d'avant les résidences sécurisées pour s'abriter du tempérament irréfléchi de la jeunesse et de la prédilection qu'elle montre pour l'exploit féroce, où l'on s'inspecte en circuit fermé sur son écran de contrôle, etc. ; qu'en effet on ne voit pas du tout comment se tirer de là. Et aussi qu'il suffit à ce moment, quelque négligemment qu'on le fasse, de hasarder, après tout, au vu de ce que la vie sans lui est devenue, un peu de regret du monde natal, une allusion à ce

qui a disparu, avec de l'indulgence à son égard, pour qu'ils sortent à l'instant de ce découragement, de cet accès de défaitisme, de cette courte honte et qu'ils s'indisposent ou se scandalisent : Quoi, voudrait-on que l'on rétrogradat vers ces ténèbres dont la Terre était alors si généralement obscurcie ?

 C'est chaque fois assez dans le goût d'une fiction à douze milliards d'habitants entassés dans un délabrement urbain avec des tablettes de "plancton" aux repas et trois minutes d'eau recyclée pour la douche bimensuelle, où un réflexe implanté sous hypnose ferait se rétracter les habitants au seul intitulé de Malthus, et même s'indigner contre lui : qu'il suffise de prononcer Autrefois pour actionner qu'à trop idéaliser le passé par comparaison on oublie un peu vite la tyrannie sociale et ses populations abruties de superstitions, aux moeurs grossières sur les femmes, et que cet idyllique était d'ailleurs crasseux, malodorant, infesté de maladies dont on mourait les dents cariées faute de connaissances ; que c'est négliger le manque de distractions et d'installations sanitaires, de confort thermique, l'incélérité des transports et puis ses habillements hypocrites ou ridicules ; que surtout c'est ne pas songer à tout cet embarras de conventions sociales, de protocoles, de convenances astreignantes et fallacieuses, de bienséances rigides, de règles et d'étiquettes très sourcilleuses du haut en bas de la société, au lieu que dans la vie progressive on dispose pour les commodités de l'existence mécaniques tout à fait perfectionnées, à quoi nous devons la jouissance d'une psychologie inédite, sans comparaison plus libérale, plus authentique et subjective, qui autorise, et même qui recommande de se montrer au naturel, d'être spontané et sincère, qui permet de se sentir partout soi-même en tenue décontractée ; que toute ces nouveautés de pédagogie démocratique, de gymnastique et de communications à distance ont délivré les hommes de la fixité sociale et de ses traditions étouffantes, de ses préjugés complétement incroyables aujourd'hui, de sa morale antihygiénique, qui les brimaient et qui les engonçaient  dans les frustrations d'une névrose étroite et fatidique, etc. Et voyez plutôt, continuent-ils, tout ce choix de sociostyles dans les rues avec l'équipement de la mobilité individuelle en autopromotion, ces plages égalitaires de l'émancipation sexuelle au soleil, ces voyages aériens nous ouvrant au dialogue et toute cette abondance de l'Agede la consommation et de ses images nous montrant plus intelligents et rapides, mieux informés et curieux de tout, plus tolérants, avec des horizons élargis, "plus anxieux peut-être mais plus heureux aussi, à mélanger l'angoisse et la vitalité, plus intenses à vivre dans l'inquiètude et le bonheur où rien n'est acquis d'avance", etc., et que finalement tous ces désagréments de toxicologie et de désordres atmosphériques, ces troubles nerveux allégués, en dénigrement de la société mondiale sont en insignifiants débours aux lumières qu'elle dispense, de cette opportunité pour chacun de s'y réaliser entièrement conscient de sa propre valeur irremplaçable.

 Et à cet instant de triomphe sur sa lâcheté et son abattement de tout à l'heure on voit sur le visage de l'individu à la peau en effet bien lustrée par les crèmes de soin et les compléments nutritionnels, s'esquisser l'ombre d'un sourire, l'air de dire en super-forme : "D'ailleurs, regardez-moi, ai-je le genre d'une pauvre créature aliénée ?" ; qu'il argumente en résumé : "si être libre c'est de vivre à sa guise, et si cette société me plaît après tout comme elle est, où est le problème ?" (extrait du tome 2, pages 19 à 23)

 

POUR EN SAVOIR PLUS

LIEN LA VIE SUR TERRE... Un regard sur nos "consumations" quotidiennes !

 

LIEN http://www.marcvillemain.com/archives/2012/03/01/23522857.html 


 

 LA VIE SUR TERRE de BAUDOIN DE BODINAT Paris 1999

 

« Réflexions sur le peu d'avenir que contient le temps où nous sommes. »

ÉDITIONS DE L'ENCYCLOPÉDIE DES NUISANCES

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 10:12

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Le guerrier de la lumière se concentre sur les petits miracles de la vie quotidienne. S'il est capable de voir ce qui est beau, c'est que le monde est un miroir qui renvoie à chacun l'image de son propre visage.
Bien qu'il connaisse ses défauts et ses limites, le guerrier fait son possible pour conserver sa bonne humeur dans les moments de crise.
En fin de compte, le monde s'efforce de l'aider, même si tout, alentour, semble dire le contraire.
Parfois le guerrier de la lumière a l'impression de vivre deux vies en parallèle.
Dans l'une, il est obligé de faire tout ce qu'il ne veut pas, de lutter pour des idées auxquelles il ne croit pas. Mais il existe une autre vie, et il la découvre dans ses rêves, ses lectures, ses rencontres avec des êtres qui pensent comme lui.
Le guerrier permet à ses deux vies de se rapprocher. "Il y a un pont qui relie ce que je fais et ce que j'aimerais faire", pense-t-il. Peu à peu, ses rêves envahissent sa routine, jusqu'au moment où il se sent prêt pour ce qu'il a toujours désiré.
Alors, il lui suffit d'un peu d'audace, et les deux vies ne font plus qu'une.
Un guerrier de la lumière a besoin d'amour. L'affection et la tendresse font partie de sa nature - autant que la nourriture, la boisson, et le plaisir qu'il prend à mener le Bon Combat. Lorsque le guerrier n'est pas heureux devant un coucher de soleil, c'est que quelque chose ne va pas.
A ce moment-là, il interrompt le combat et part à la recherche d'une compagnie pour assister ensemble à la tombée du jour.
S'il a du mal à la trouver, il se demande : "Ai-je eu peur de m'approcher de quelqu'un ? Serait-ce que j'ai reçu de l'affection et ne l'ai pas senti ?"
Un guerrier de la lumière peut choisir la solitude, mais il ne la subit pas.
Un guerrier de la lumière n'a pas de "certitudes" : il suit un chemin auquel il cherche à s'adapter en permanence.
Ses techniques de lutte varient en été et en hiver. Flexible, il ne juge plus le monde sur la base du "vrai" et du "faux", mais sur celle de "l'attitude la plus appropriée à un moment déterminé".
Il sait que ses compagnons aussi doivent s'adapter, et il n'est pas surpris lorsque leur comportement change. Il laisse à chacun le temps nécessaire pour justifier ses actions.
Mais il est implacable avec la trahison.
Le guerrier de la lumière sait perdre. Il ne traite pas la défaite avec indifférence, par des phrases du genre : "Bon, ça n'était pas si important", ou bien "En réalité, je ne le voulais pas vraiment".
Il accepte la défaite comme telle, et il ne tente pas de la transformer en victoire ou en expérience. La douleur des blessures, l'indifférence des amis et la solitude de la perte le rendent amer. Dans ces moments-là, il se dit : "J'ai lutté pour quelque chose, et je n'ai pas réussi. J'ai perdu la première bataille". Cette phrase lui donne des forces. Il sait que l'on ne gagne pas toujours, mais que les courageux gagnent toujours à la fin.
Ses amis demandent au guerrier de la lumière d'où lui vient son énergie. "De l'ennemi caché", dit-il.
Ses amis lui demandent qui est cet ennemi. Le guerrier répond : "Quelqu'un que nous ne pouvons pas punir".
Ce peut être un gamin qui l'a battu lors d'une bagarre durant son enfance, la petite amie qui l'a quitté lorsqu'il avait onze ans, le professeur qui le traitait d'imbécile.
Quand il est las, le guerrier se rappelle qu'il n'a pas encore eu l'occasion de prouver son courage.
Il ne pense pas à la vengeance, parce que l'ennemi caché ne fait plus partie de son histoire. Il pense seulement à accroître son habileté, pour que ses exploits fassent le tour du monde et parviennent aux oreilles de celui qui l'a blessé autrefois.
La douleur d'hier s'est transformée en force aujourd'hui.

 
- Paulo Coelho -

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 20:29

Avant tout, il nous faut retrouver la respiration qui unit la terre au ciel et l’Homme à Dieu.

Parce que nous ne sommes plus dans ce souffle, nous sommes dans une effroyable confusion. Coupés du monde divin, nous sommes dans la même situation que celle du déluge.

« Maboul » est le déluge en hébreu. Nous sommes tellement concernés que nous en avons gardé le mot français! Il signifie l’anarchie la plus totale – l’Homes coupé des archétypes. Celui qui rentre dans l’arche, Noé – et nous sommes tous appelés à devenir des Noé, rentre dans le souffle, dans la respiration exaltante de la vie divine, et il s’accomplit.

 

deluge_001.jpgMaboul est le déluge en hébreu

 

La fécondité intérieure.

Annick de Souzenelle : Nous avons tous à « Devenir »…

Qui mieux que l’auteur du Symbolisme du corps humain  pouvait nous faire partager l’appel de la gestation intime ? Est mâle ou femelle celui qui se souvient de l’autre côté de lui-même.


L’Homme d’aujourd’hui n’est pas l’Homme définitif. Pour l’instant l’Homme est très identifié à son inconscient… Mais une lente montée de conscience se fait depuis le début des temps et se fera jusqu’à la fin des temps. 

L’Homme est comparable à un arbre qui grandit et dont la sève monte. Le thème de la fécondité est donc essentiel. Mais on a trop longtemps confondu le fruit de cet arbre, et donc l’objet même de la fécondité, avec l’enfant qu’un couple met au monde. L’enfant est béni, mais il n’est pas le but, il n’est pas le fruit.

Dans mes ouvrages, j’ai souvent mis l’accent sur ce qui est dit de la création de l’Homme – de l’Adam – dans la Genèse: « A l’image de Dieu » et » mâle et femelle il est créé ». Il est bien entendu qu’à un tout premier niveau, celui du sixième jour qui voit aussi l’apparition des animaux de Terre, Adam est comme ces derniers, « mâle et femelle », dans les catégories biologiques, et voué à la procréation.

Mais à un autre niveau qui fera l’objet du septième jour, l’Homme en tant qu’image de Dieu est appelé à faire un passage essentiel dans la réalisation de cette image, et le vocable « mâle et femelle » prend alors une tout autre signification: est « mâle » celui (ou celle) qui « se souvient » de cet autre « côté » de lui-même (et non d’une « côte » !) lourd de l’image divine; il s’agit dans ce pôle « femelle », d’un féminin intérieur à tout être humain, côté voilé de lui parce qu’encore inconscient mais riche d’un potentiel inouï.

Epouser ce féminin-là pour faire grandir « l’image » – comme grandit en effet un enfant dans un ventre maternel – pour atteindre à la « Ressemblance à Dieu », est alors la vocation réelle de l’Homme (hommes et femmes).
Nous pouvons prolonger l’analogie et dire que l’état de « Ressemblance » est celui d’un enfant intérieur prêt à naître au neuvième mois d’une gestation essentielle. A ce terme, ce qui n’était que potentiel est réalisé, l’inconscient est transmuté en conscience. L’arbre a donné son fruit : l’Homme déifié.
Là est la vraie fécondité.

Malheureusement, je lis encore aujourd’hui de nombreux ouvrages de théologiens qui continuent de confondre ce féminin des profondeurs en chacun, avec la femme extérieure qu’alors on voile d’une façon ou d’une autre…
Nouvelles Clés : L’humanité s’est donc arrêtée là, et les églises participent à ce réductionnisme !

A.D.S : Oui, les instances religieuses se sont dramatiquement arrêtées là ! En Occident, jusqu’au concile Vatican II, le mariage n’a eu pour finalité que la procréation. Un couple sans enfant était terriblement culpabilisé. Non moins culpabilisante était l’union accomplie hors de ce propos. Navrant !

N .C : Vous venez de dire que l’homme est à devenir… à devenir Homme vraiment… A travers la rencontre amoureuse, sorte d’état d’illumination, n’a-t-on-pas, insconciemment, l’impression qu’enfin l’être aimé va nous aider à faire fleurir en nous ce germe d’humanité que nous n’arrivons pas à faire émerger seul ? La relation de couple peut-elle être une voie d’évolution vers ce Devenir dont vous parlez ?

A.D.S : Être amoureux tient d’une magie dont la folie, en l’homme ou en la femme, résulte de cette même « montée de sève » que j’évoquais tout à l’heure. Mais, en l’occurrence, cette montée de sève est totalement investie « à l’horizontal », récupérée dans les relations humaines ; elle ne fait plus l’objet du mariage intérieur qui, lui, assure la verticalisation de l’être et le conduit jusqu’à l’expérience de la « folie en Dieu ».

En l’Homme, cette sève est la puissance de l’Eros, de source et de finalité divine, mais dont une partie dessert, si j’ose dire, les étages intermédiaires : la vie génitale et l’ordre affectif s’en nourrissent, mais se voient transformés par un appel plus puissant encore, celui des épousailles divines.

En profondeur, la vie de l’Homme n’est que nous ! Mais lorsque les ordres intermédiaires captent toute la sève et qu’ils s’octroient la dimension d’Absolu, qui n’est qu’en Dieu, les lendemains sont désenchanteurs, pour ne pas dire parfois très douloureux ; chacun des deux partenaires, coupé de lui-même – étranger à cet autre « côté » de lui-même – exige de l’autre un absolu et s’irrite de ce qu’il ne le lui apporte pas. Il s’agit là d’un jeu hélas inconscient !

Mais lorsque l’Homme devient conscient, cette magie de l’amour de deux êtres peut admirablement contribuer à la transformation intérieure de chacun. Lorsqu’ils replacent cette poussée de sève dans le souffle de l’appel divin, ils ne vivent pas là des forces contraires, mais des étapes différentes d’une même force, dont l’une illumine l’autre.

Une transcendance nous habite, qui transforme tout ; je dirais que nous devons nous laisser envahir par elle. En ce sens, le mariage n’est pas une moins grande ascèse que les autres formes de vie, celle du moine ou du célibataire; toutes ont le même but. Mais le mariage en est une icône directe.

Aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin de replacer toutes ces valeurs dans leur vraie lumière. Il nous faut une exigence autre…

N.C : Peut-on voir à travers le symptôme du divorce, qui se développe de plus en plus, le symbole précisément de cette autre exigence ? Par exemple, un début de prise de conscience que l’autre ne peut pas faire le travail intérieur à notre place, et que la recherche du bonheur à l’extérieur de soi n’est qu’illusion ?

A.D.S : Je ne sais si nous pouvons poser le problème de cette façon. Je crois que la multiplication des divorces est encore une réaction aux interdits d’autrefois. Nous arrivons à la fin d’un monde qui était basé sur une éthique morale. On ne divorçait pas, c’était interdit par l’Église d’Occident. Cette Loi faisait partie intégrante de l’éthique, mais celle-ci est en train de s’effondrer.

On n’a pas encore reconstruit pour autant un autre paradigme. Aujourd’hui on ne veut plus obéir à une loi, mais comprendre le sens. Je crois que les divorces font partie de ces conflits auxquels on croit pouvoir donner une solution en les contournant.

N.C : Je suis peut-être trop optimiste en disant cela…

A.D.S : Oui, peut-être. Si deux êtres qui se séparent ne se remettent pas totalement en question, ils risquent de reproduire la même situation par la suite. S’ils se remettent en question, ils peuvent parfois reconstruire une relation à un autre niveau de l’amour. Ce n’est plus la folle magie du premier jour, mais c’est beaucoup plus profond.

N.C : Vu ainsi, le divorce est la preuve de notre grande irresponsabilité face à nous-mêmes… La seule aide véritable doit venir de nous…

A.D.S : Vous avez raison. Mais Je vous arrête sur le mot « aide » qui, justement, apparaît dans la Bible au 2ème chapitre de la Genèse. « Dieu dit: il n’est pas bon qu’Adafi soit seul, faisons une aide semblable à lui ».

Cette traduction est mauvaise sous bien des aspects, mais surtout en ce qu’elle qualifie l’aide ; il n’est pas possible de traduire par « semblable à », il serait plus juste de parler d’une « aide capable de communiquer avec lui », ou encore « d’être son face à face ». C’est alors que Dieu fait découvrir à Adam cet autre « coté » de lui-même – et non sa « côte » comme je l’ai dit tout à l’heure – cette part de lui qu’il devra épouser, son féminin intérieur.

Adam – chacun de nous – ne peut que trouver aide en lui-même, en entrant en communication avec lui-même, avec cette part sacrée de ses profondeurs.

N.C : En partant de ce constat, comment l’homme et la femme, dans la vie de couple, peuvent-ils cheminer ensemble et s’aider à réaliser ces épousailles intérieures ?

A.D.S : Ce n’est que dans la mesure où l’on communique avec soi-même que l’on peut communiquer avec l’autre à l’extérieur. Cet « autre extérieur » est toujours représentatif de « l’autre intérieur » à soi. L’accepter dans sa totale différence, c’est s’accepter soi-même. Seule cette vraie communication nourrit l’amour. Lorsqu’elle n’existe plus, l’amour meurt.

C’est ce que signifie le « ils n’ont plus de vin » – plus de réjouissances – que Marie fait discrètement remarquer à Jésus dans l’épisode des « Noces de Qanah » que rapporte l’évangéliste Jean. L’eau que Jésus transforme alors en vin pour continuer la fête, un vin d’un nectar incomparable, est symboliquement de l’inconscient transformé en conscient, un amour humain encore assez animal qui prend dimension divine.

Jésus vient alors renvoyer le Satan. Nous, de même, devons renvoyer tous nos démons, et tout d’abord accepter de les voir, de les nommer et de travailler à leur retournement.

C’est cela, la communication avec soi-même, et le commencement d’un travail intérieur. Adam, laboureur de la Terre, doit travailler avec toute sa terre intérieure. Alors vient la fécondité !

N.C : Nous vivons dans un siècle où, depuis la libération sexuelle, le corps est montré partout. Le corps est exposé, vendu, commercialisé… Par les films pornographiques, de plus en plus répandus, on peut « voir  » l’amour, « apprendre  » l’amour ; l’acte d’amour est devenu une « chose  » sans intimité, une image, un objet de consommation … Ne sommes-nous pas allés trop loin ? Cet étalage du « corps-chose  » n ‘est-il pas dangereux au point de nous faire totalement oublier l’Esprit qui vit à l’intérieur ?

A.D.S : Actuellement, nous vivons du réactionnel par rapport aux interdits d’avant, mais nous sommes aussi tombés dans une autre aliénation! Et vous avez raison, l’amour n’importe comment, avec n’importe qui, est aussi faux et aussi aliénant, si ce n’est plus, que les refoulements que dénonçait Freud. Je crois qu’il faut rendre au corps sa beauté, sa grandeur…

N.C : Le poète Novalis, amoureux de l’amour, dit : « Il n ‘y a qu’un temple au monde et c’est le corps humain.. »

A.D.S : Je ne serais pas aussi absolue! Le cosmos aussi est un temple – la Maison que j’habite… Tout peut être temple si j’y contemple la présence divine.

Le corps ne doit pas être idolâtré; il sera transformé en corps spirituel avec la déification de l’Homme intérieur; il inscrit dans la moindre de ses cellules toute transformation de l’être ; il est un témoin.

N.C : Alors, quelle est ta voie du milieu, celle qui chemine entre les interdits et la déification ?

A.D.S : C’est le « chemin qui a un coeur » dont parle l’autre poète, Daniel Pons : « Le chemin des profondeurs où chaque chose est reliée au Verbe divin qui la fonde. » Si nous ne voyons pas derrière le moindre brin d’herbe sa relation à l’archétype divin dont il procède, nous sommes dans un non-sens absolu.

Avant tout, il nous faut retrouver la respiration qui unit la terre au ciel et l’Homme à Dieu.

Parce que nous ne sommes plus dans ce souffle, nous sommes dans une effroyable confusion. Coupés du monde divin, nous sommes dans la même situation que celle du déluge.

« Maboul » est le déluge en hébreu. Nous sommes tellement concernés que nous en avons gardé le mot français! Il signifie l’anarchie la plus totale – l’Homes coupé des archétypes. Celui qui rentre dans l’arche, Noé – et nous sommes tous appelés à devenir des Noé, rentre dans le souffle, dans la respiration exaltante de la vie divine, et il s’accomplit.

Dans l’arche (notre arche intérieure), toute chose reprend sa vraie place, y compris le corps de l’Homme.
« Ne te courbe que pour aimer. Si tu meurs tu aimes encore. » Réné Char

N.C : Dans un couple, il arrive que l’homme ou la femme ( c’est le plus souvent la femme), ait un peu plus de conscience de la nécessité de ces noces intérieures… Une personne peut-elle, par contagion, transformer l’autre ?

A.D.S : Là est la grande difficulté ! Je dirais même l’Épreuve!
On peut marquer une distance avec les amis quand on ne parle plus le même langage qu’eux, mais que faire avec le conjoint quand il n ‘y a plus cette communication possible parce qu’on ne participe plus du même niveau de conscience ? Un vrai mariage, dans le sens sacramental du terme, devrait résister à pareille épreuve. Il est alors essentiel que l’un des époux ne fasse pas pression réductrice sur l’autre, et que cet autre non seulement n’entre pas dans le piège du mépris, mais que son amour devienne patience, compréhension, acceptation… C’est le but de son travail intérieur que de le conduire vers un degré de conscience plus élevé encore, car tel est le chemin ! Alors, en effet, plus celui-là développera cette qualité, plus le chemin se fera pour l’autre, car une sorte de « transfusion sanguine » unit les deux.

Mais, si l’un des deux n’a pas « décollé » de son labyrinthe d’inconscience et s’il ne supporte pas l’avancée de l’autre, il peut parfois être agressif, culpabilisant, voire destructeur. A ce moment-là une séparation est quelquefois nécessaire. Mais le chemin que poursuit « l’éveillé » peut aussi continuer de jouer un rôle pour la transformation de son conjoint.

Il est difficile de parler de ce sujet en termes de généralité ; seule une écoute intérieure à chacun, dans le secret de sa personne, peut dicter la route à suivre. Nul ne peut juger de la décision de l’autre, dont il est seul à être éclairé et seul responsable.

Mais, quand la décision et l’attitude sont justes, ce que vous appelez « contagion » et que j’appelle véritable « transfusion » d’un sang subtil, œuvre d’une manière admirable.

Dans notre génération actuelle c’est en effet la femme qui, généralement, s’éveille plus que l’homme. Il y a de nombreuses raisons à cela, de l’ordre de la nature ainsi que de la culture – pour reprendre des catégories chères à nos temps modernes ; quelquefois, c’est le cas contraire, mais en général l’homme fuit beaucoup cette exigence intérieure ; il se cache inconsciemment derrière ses fonctions familiales, professionnelles, voire « initiatiques » et sacerdotales… Il fuit aussi la femme qui l’oblige à sortir des schémas rassurants d’autrefois.

Aujourd’hui la femme est très seule. Mais lorsque l’homme entendra enfin le message des profondeurs, l’humanité fera un grand bond.

C’est la femme qui, pour l’instant, est génératrice du nouveau paradigme qu’il faut très vite mettre en place.

N.C : « La femme est l’avenir de l’Homme » écrivait Aragon. . . Est-elle ta jardinière du Devenir ?

A.D.S : J’ai été longtemps thérapeute et je travaillais avec cette phrase qu’on trouve dans les actes des apôtres : « L’un sème, l’autre arrose, Dieu seul fait croître ». Et si nous croyons que nous pouvons faire croître quelque chose ou quelqu’un, nous sommes vraiment dans l’illusion.

Donc, continuons de semer et d’arroser, d’abord en nous-même, parcourons nous-mêmes le chemin…

N .C : Parfois ta femme s’exaspère facilement de ce que l’homme ne veut jamais regarder au-dedans de lui- même et fuit sans cesse au-dehors… L’attaquer de front, lui faire remarquer que ce n’est pas la bonne méthode, il fuit plus encore… Quelle attitude faut-il avoir ?

A.D.S : Il est certain qu’on se trompe en l’agressant… C’est par toute notre féminité, notre douceur et beaucoup d’amour que les choses peuvent se faire, mais que c’est difficile! Quand on se trouve devant un homme qui ne comprend rien, il est difficile de ne pas être irritée et de manifester subtilité et douceur…

N.C : Entre ma génération et la vôtre, trente années d’écart. Quels sont les vrais grands changements que vous avez observés dans la vie des femmes… Il y a bien sûr eu le féminisme…

A.D.S : D’après la forme qu’il s’est donné, le féminisme est lui aussi un phénomène réactionnel. Mais, en soi, l’éveil de la femme est dans l’ordre des choses. J’ai dit dans Le symbolisme du corps humain(1) que, d’une part, une synchronicité liait cette émergence du féminin à une prise en compte de l’inconscient redécouvert par Freud – les Pères de l’Église en avaient déjà parlé – et que, d’autre part, l’arrivée de l’Homme sur la lune est un grand tournant de notre histoire.

Pour reprendre une terminologie biblique, je dirais qu’ « une vapeur monte de terre », qui va commencer à arroser notre sécheresse d’intellect et de cœur! C’est pourquoi cette forme réactionnelle est en train d’évoluer vers plus de justesse. Les choses se mettent en place du fait même que la femme, par son éveil, trouve plus de justesse intérieure.

Mais elle est aussi lucide et découvre les fuites, les multiples cachettes de ses partenaires; elle est souvent amenée à prendre plus qu’elle ne le voudrait la place de l’homme à cause des insuffisances de ce dernier !

Et puis, les vieux schémas ne sont pas encore évacués. J’animais l’autre jour un stage dont un participant me dit: « Mais moi, je permets à ma femme de faire ce qu’elle veut » !
Sans commentaire, n’est-ce-pas ? Il y a encore beaucoup de chemin à faire… .

N.C : Oui… Aujourd’hui, on rencontre de plus en plus de femmes qui entreprennent un authentique travail intérieur, et, parfois, l’émergence de leur être fondamental demande encore une attention consciente et permanente afin qu’il ne soit plus étouffé sous le poids de la responsabilité que les hommes ont fait porter aux femmes depuis le pêché originel !!!

A.D.S : Nous avons été jusqu’ici tellement identifiés à notre inconscient que, incapables de la voir et de la nommer, nous avons pris cette Ishah de la Genèse pour la femme, alors qu’elle est le « côté inaccompli » d’Adam, de chacun de nous donc, dont je vous ai parlé, c’est-à-dire l’inconscient.

Dans le paradis terrestre, Adam est seul, mais un Adam Ish et Ishah, c’est-à-dire époux et épouse de lui-même à lui-même.

De même aujourd’hui chacun de nous est seul et le serpent s’adresse d’abord à notre inconscient ; nous sommes alors piégés avant même de le savoir! Le jeu de séduction est subtil.


Je pense à la femme d’aujourd’hui comme à la lettre Shin de l’alphabet hébraïque: son idéogramme est un arc tendu à l’extrême avant le départ de la flèche. Son symbole est donc celui de l’extrême rétention mais aussi celui de la détente infinie. Nul ne peut dire où la flèche ira, mais elle est partie : sa course commence et l’axe dans lequel elle se dirige est celui de l’Absolu.

Source : site : http://souzenelle.free.fr

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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 18:47

« L’éléphant du cirque ne se détache pas parce que depuis tout petit, il est attaché à un pieu semblable ».

Et nous que faisons nous ?

medrano-elephant-attache-2011.JPG

 

Quand j’étais petit, j’adorais le cirque et surtout l’éléphant. Comme je l’appris par la suite, c’est l’animal préféré de tous les enfants. Pendant son numéro, ce magnifique animal exibait un poids, une taille et une force extraordinaires… mais tout de suite après et jusqu’à la représentation suivante, l’éléphant restait attaché à un tout petit pieu fiché en terre par une chaîne qui retenait une de ses pattes prisonnière. Ce pieu n’était qu’un minuscule morceau de bois à peine enfoncé de quelques centimètres dans le sol.
Bien que la chaîne fût épaisse et résistante, je ne comprenais pas qu’un animal capable de déraciner un arbre ne puisse se libérer et s’en aller.
A mes yeux, le mystère restait entier  :
Qu’est-ce qui le retient ?
Pourquoi l’éléphant restait-il enchaîné ?
 

A 5 ou 6 ans j’avais encore une confiance absolue dans la science des adultes. J’interrogeai donc un maître, un père ou un oncle sur le mystère de l’éléphant enchaîné. L’un d’eux m’expliqua  que l’éléphant ne s’échappait pas car il était dressé. Je posais alors la question qui tombe sous le sens : 

« S’il est dressé pourquoi donc l’enchaîne-t-on ? 

Personne ne me donnait de réponse cohérente. Le temps passa et peu à peu j’oubliais le mystère de l’éléphant enchaîné jusqu’au jour où quelqu’un d’assez savant me dit : 

« L’éléphant du cirque ne se détache pas parce que depuis tout petit, il est attaché à un pieu semblable ».

Je fermai les yeux. J’imaginais l’éléphant nouveau né sans défense, attaché au piquet. Je le voyais tirer, pousser, transpirer pour essayer de se libérer mais pour lui, le piquet était trop solide. Il n’arrivait pas à se libérer malgré tout ces efforts.

Je l’imaginais s’endormir épuisé et recomencer le lendemain puis le surlendemain… et les jours suivants… Jusqu’au jour, un jour terrible pour son histoire où l’animal finit par accepter son impuissance et se résigner à son sort.

Cet énorme et puissant pachyderme que nous voyons au cirque, ne s’échappe pas car il s’en croit incapable !
Il garde imprimé en lui le souvenir  de son échec et de l’impuissance qu’il ressentit après sa naissance.

Et le pire c’est qu’il n’a plus tenté depuis d’éprouver à nouveau sa force.

C’est ainsi. Nous aussi sommes un peu comme l’éléphant de cirque :

Nous vivons avec l’idée que « nous ne pouvons pas » faire des tas de choses pour la simple et bonne raison qu’une fois, il y a bien longtemps, quand nous étions petits, nous avons essayé et n’avons pas réussi. »

Jorge Bucay

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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 18:21

L'alphabet

11.jpg

Il n'est jamais trop tard pour réapprendre son alphabet !!!
A: Lettre qui obtient la note parfaite
B. Lettre qui s'est distinguée au cinéma, en désignant les films qui ne se sont pas distingués
C. Lettre qu'on retrouve surtout dans «orange»
D. «O» qui s'est fait rentrer dedans
E. Lettre née du mariage de «F» avec «L»
F. "E" pris dans la neige
G. Lettre qui, comme le «J» majuscule, a un point qu'il faut deviner...(Le point...)
H. Trait d'union avec de très grandes oreilles (comme un président qu'on connaît)
I. Lettre qui perd la boule aussitôt qu'elle devient majuscule
J. Vieux «I» qui se berce
K. Lettre particulièrement intéressante pour le psychologue
L. Partie féminine du mot «lui»
M. Lettre qui, si on l'écrit comme elle se prononce, devient une lettre d'amour (autre version: un "V" avec des béquilles)
N. «Z» qui s'est couché pour dormir
O. Seule lettre qui se forme sur les lèvres de la personne qui la prononce
P. Traduction française de «S» sur l'étiquette d'un vêtement
Q. Lettre qui, si elle était un chiffre, s'écrirait sûrement «69»
R. Un «P» en train de faire pipi
S. Signe de $ libéré de ses barreaux
T. Dernière lettre de «alphabet»
U. «C» en érection..(comme c'est cochon...)
V. «W» qui est resté célibataire
X. Lettre qui n'a jamais voulu dire son vrai nom
Z. Lettre qu'on ne voit pas vraiment très souvent, sauf dans les tests de la vue (où très souvent on ne la voit pas vraiment)

Couverture-Dictionnaire-inutile-.jpg
Extrait du "Dictionnaire inutile ... mais pratique" par Michel Lausière, homme doté d'une grande culture (de l'humour, cela s'entend) et d'un sens aigu de l'observation.



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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 23:48

Notre boussole est attirée par le nord qui aimante le chercheur de sens, mais comme chacun à midi à sa porte, chaque boussole regarde le nord et se positionne, indiquant un axe bien différent des autres, il n'y a donc pas un chemin mais des chemins, les atomes crochus des uns , ne sont que des atomes pour ceux qui n'ont pas de crochets pour les attraper, les aimanter...

Voici un petit cailloux que je vous livre

cailloux.jpg

"Chacun en lui a sa boussole qui l'attire à ce qu'il lui faut, tous les ânes vont aux chardons, tous les chiots à La mamelle. Les hommes, eux, vont au Savoir.. Leur destin est de découvrir, d'éclore, toujours plus amplement, de déployer sans fin leur esprit, leur conscience- Leur chemin est obscure, étrange et tortueux. Ils peuvent certes s'égarer, s'embourber dans l'absurde et maudire leur vie.

Mais Même au plus noir des Marécages il ne faut jamais désespérer jusqu'à tuer l'existence des routes."

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 16:08

petit_poucet.jpg

Message de la rédaction... Ce blog  n’a pas pour objectif de donner du sens, car le sens ne se donne pas mais se cherche … être chercheur de sens n’est pas chose aisée,  car le chemin est labyrinthique. Notre monde, ou règne l’algorithme n’est pas silencieux, il est pressé, nous donne beaucoup à penser, nous ébranle. Pour se repérer et ne pas s’égarer dans ce dédale , il est parfois nécessaire de rencontrer sur son chemin un grand arbre sur lequel grimper mais aussi des points de repères, des référents, des petits grains... Le livre que l'on ouvre dans la solitude est parfois un coquillage qui enferme une perle. Grain de nacre  que le télégraphe souhaite partager avec vous dans cette rubrique intitulée " grains de livres" images-copie-1.jpg

 

 

 

 

 

 


poster 137106

La femme au miroir par Henri Emmanuel SCHMIDT

Pourquoi a-t-on inventé le cinéma?

Pour persuader les gens que la vie a la forme d'une histoire. Pour prétendre que, parmi les événements désordonnés que nous subissons, il y a un début, un milieu, une fin. Ça remplace les religions, le cinéma, ça met de l'ordre dans le chaos, ça introduit de la raison dans l'absurde. Les meilleures entrées se font toujours le dimanche! Les spectateurs en ont besoin et toi aussi, ma marmotte. Tu réclames qu'un scénario t'écrive le point de départ et le point d'arrivée, te trace le trajet, te signale ce que tu dois dire, ressentir, entreprendre, t'indique les gouffres et les pics. II faut qu'on te dessine un chemin sinon tu sombres.../

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 15:59

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Message de la rédaction... Ce blog  n’a pas pour objectif de donner du sens, car le sens ne se donne pas mais se cherche … être chercheur de sens n’est pas chose aisée,  car le chemin est labyrinthique. Notre monde, ou règne l’algorithme n’est pas silencieux, il est pressé, nous donne beaucoup à penser, nous ébranle. Pour se repérer et ne pas s’égarer dans ce dédale , il est parfois nécessaire de rencontrer sur son chemin un grand arbre sur lequel grimper mais aussi des points de repères, des référents, des petits grains... Le livre que l'on ouvre dans la solitude est parfois un coquillage qui enferme une perle. Grain de nacre  que le télégraphe souhaite partager avec vous dans cette rubrique intitulée " grains de livres" images-copie-1.jpg

 


 

poster 137106

La femme au miroir par Henri Emmanuel SCHMIDT

.../ II n'y a que deux sortes de stars au cinéma: les malades et les radins. Les radins du jeu, ils ne bougent pas, ils ne grimacent pas, ils se tiennent à la limite de l'inexpressif, offrant un masque sous lequel on devine une forme d'agitation; ceux-là, la caméra vient les chercher, elle les scrute, elle les fouille à la recherche d'un sentiment; or, avares jusqu'au bout, ils ne tendent qu'un manuscrit illisible, raturé, que le spectateur, grâce au montage, parviendra à déchiffrer. Les autres, les malades, sont ceux qui se donnent entièrement à l'instant du jeu, ceux qui ne sont heureux qu'entre « Moteur » et « Coupez ». Heureux, pourquoi? Parce qu'ils s'oublient; parce qu'ils s'abandonnent; parce qu'ils existent là, entiers, dans l'instant; parce que, enfin, cette hypervulnérabilité qui rend leur quotidien insupportable rencontre son lieu d'épanouissement. Ceux-là, auxquels tu appartiens, sont les handicapés de la vie. Au jour le jour, la réalité les heurte, les disloque, les mitraille....///

        



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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 15:24

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Message de la rédaction... Ce blog  n’a pas pour objectif de donner du sens, car le sens ne se donne pas mais se cherche … être chercheur de sens n’est pas chose aisée,  car le chemin est labyrinthique. Notre monde, ou règne l’algorithme n’est pas silencieux, il est pressé, nous donne beaucoup à penser, nous ébranle. Pour se repérer et ne pas s’égarer dans ce dédale , il est parfois nécessaire de rencontrer sur son chemin un grand arbre sur lequel grimper mais aussi des points de repères, des référents, des petits grains... Le livre que l'on ouvre dans la solitude est parfois un coquillage qui enferme une perle. Grain de nacre  que le télégraphe souhaite partager avec vous dans cette rubrique intitulée " grains de livres" images-copie-1.jpg


 

 

EXTRAIT de lecture "LA FEMME AU MIROIR" de ERIC EMMANUEL SCHMITT

poster_137106.jpg

 

Pourquoi bois-tu? Pourquoi te drogues-tu?

.../ Quoique la question fût brutalement posée, Anny réfléchit afin d'y répondre avec honnêteté.

Depuis toujours, à ses yeux, le trio alcool-drogue-sexe avait incarné les privilèges de l'adulte. Parce qu'elle s'était engagée gamine dans ce milieu, Anny s'était précipitée dès l'adolescence sur ces signes éclatants de la maturité. II ne lui était jamais venu à l'idée que grandir consistât à se structurer, s'équilibrer, se recueillir; tout au contraire, extrême liberté, défonce, audace sans limites lui avaient paru les modèles de la réussite. Elle s'était donc jetée sur les bouteilles, les stupéfiants et les hommes comme sur autant de trophées valorisants, lesquels avaient dû lui assurer, par leur grand nombre, une sorte d'excellence.

A cela s'était ajouté un penchant pour le risque. Flirter avec l'abîme, compromettre sa vie au volant, frôler l'overdose, enchaîner les amants jusqu'à ignorer auprès de qui elle se réveillait, voilà où avait résidé l'élégance. La prudence manquait d'attrait autant que de panache, la sécurité l'ennuyait; seul le danger avait encadré son existence d'une dorure intense, seul le péril l'avait transformée en oeuvre d'art.

Aujourd'hui, Anny devinait qu'elle avait posé un diagnostic erroné en abordant sa vie d'adulte. Ses voies de libération - surtout l'alcool et la drogue - s'étaient révélées des chemins sans issue. Alors qu'elle pensait en multipliant les expériences gagner en pouvoir et en intelligence, elle en avait perdu. Rarement lucide, toujours en quête d'une substance ou d'un liquide, elle vivait sur le mode du manque plutôt que dans la plénitude. Perpétuellement frustrée, sauf quand elle se saoulait ou qu'elle prenait une ligne de coke, elle ne supportait plus cette inquiétude douloureuse, exagérée qui constituait la vraie trame de ses jours.

Alors qu'elle n'avait pas de problèmes à onze ans - juste des envies qui se fracassaient contre des obstacles -' elle se battait à présent contre ses démons, les nombreuses dépendances qu'elle s'était infligées...///


 

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  • : Le Télégraphe-K5 a pour signature Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Son trait (-) éditorial: rebondir simplement sur un événement local, national, mondial, spatial pour partir en quête d’une information venue de l'espace-temps, la partager pour que le ciel de notre entendement soit moins sombre. Son (.) point d'honneur: Faire monter à la surface, ces pierres bien ensevelies sous terre, afin de faire surgir l'Eureka qui permet de donner sens au non sens!
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