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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 15:29

 

Message de charlie chaplin pour la libertée des peuples ! "L'envie a empoisonné l'esprit des hommes... Ne désespérez pas !.../Vous n'êtes pas des machines ! Vous n'êtes pas des esclaves !Vous êtes des hommes ! Alors au nom même de la Démocratie, utilisons ce pouvoir.../ Il faut tous nous unir, il faut tous nous battre pour un monde nouveau, un monde humain qui donnera à chacun l'occasion de travailler, qui apportera un avenir à la jeunesse et à la vieillesse la sécurité.

 

 

 

" Le dictateur " film de Charlie Chaplin en 1940 , film qui tourne en derision les nazis , et qui relate bien dans quel monde on vit , chaplin veut nous faire passer un message , il a plus de 70 ans mais est toujours d'actualitée .

message de charlie chaplin pour la libertée des peuples !

L'envie a empoisonné l'esprit des hommes

"...Je suis désolé, mais je ne veux pas être empereur, ce n'est pas mon affaire. Je ne veux ni conquérir, ni diriger personne. Je voudrais aider tout le monde dans la mesure du possible, juifs, chrétiens, païens, blancs et noirs. Nous voudrions tous nous aider si nous le pouvions, les êtres humains sont ainsi faits.

 

Nous voulons donner le bonheur à notre prochain, pas lui donner le malheur. Nous ne voulons pas haïr ni humilier personne. Chacun de nous a sa place et notre terre est bien assez riche, elle peut nourrir tous les êtres humains. Nous pouvons tous avoir une vie belle et libre mais nous l'avons oublié. L'envie a empoisonné l'esprit des hommes, a barricadé le monde avec la haine, nous a fait sombrer dans la misère et les effusions de sang. Nous avons développé la vitesse pour nous enfermer en nous-mêmes. Les machines qui nous apportent l'abondance nous laissent dans l'insatisfaction. Notre savoir nous a fait devenir cyniques. Nous sommes inhumains à force d'intelligence, nous pensons beaucoup trop et nous ne ressentons pas assez. Nous sommes trop mécanisés et nous manquons d'humanité. Nous sommes trop cultivés et nous manquons de tendresse et de gentillesse. Sans ces qualités humaines, la vie n'est plus que violence et tout est perdu Les avions, la radio nous ont rapprochés les uns des autres, ces inventions ne trouveront leur vrai sens que dans la bonté de l'être humain, que dans la fraternité, l'amitié et l'unité de tous les hommes.

 

En ce moment même, ma voix atteint des millions de gens à travers le monde, des millions d'hommes, de femmes, d'enfants désespérés,victimes d'un système qui torture les faibles et emprisonne des innocents. Je dis à tous ceux qui m'entendent:

Ne désespérez pas !Le malheur qui est sur nous n'est que le produit éphémèrede l'habilité,de l'amertume de ceux qui ont peurdes progrès qu'accomplit l'Humanité. Mais la haine finira par disparaître et les dictateurs mourront, et le pouvoir qu'ils avaient pris aux peuples va retourner aux peuples. Et tant que des hommes mourront pour elle, la liberté ne pourra pas périr. Soldats, ne vous donnez pas à ces brutes, à une minorité qui vous méprise et qui fait de vous des esclaves, enrégimente toute votre vie et qui vous dit tout ce qu'il faut faire et ce qu'il faut penser, qui vous dirige, vous manoeuvre, se sert de vous comme chair à canons et qui vous traite comme du bétail. Ne donnez pas votre vie à ces êtres inhumains, ces hommes-machines avec une machine à la place de la tête et une machine dans le coeur. Vous n'êtes pas des machines ! Vous n'êtes pas des esclaves !Vous êtes des hommes ! des hommes avec tout l'amour du monde dans le coeur.Vous n'avez pas de haine, sinon pour ce qui est inhumain, ce qui n'est pas fait d'amour. Soldats ne vous battez pas pour l'esclavage mais pour la liberté.

Il est écrit dans l'Evangile selon Saint Luc"Le Royaume de Dieu est dans l'être humain", pas dans un seul humain ni dans un groupe humain, mais dans tous les humains, mais en vous, en vous le peuple qui avez le pouvoir. Le pouvoir de créer les machines, le pouvoir de créer le bonheur. Vous, le peuple, vous avez le pouvoir. Le pouvoir de rendre la vie belle et libre, e pouvoir de faire de cette vie une merveilleuse aventure.

Alors au nom même de la Démocratie, utilisons ce pouvoir.Il faut tous nous unir, il faut tous nous battre pour un monde nouveau, un monde humain qui donnera à chacun l'occasion de travailler, qui apportera un avenir à la jeunesse et à la vieillesse la sécurité. Ces brutes vous ont promis toutes ces choses pour que vous leur donniez le pouvoir : ils mentaient. Ils n'ont pas tenu leurs merveilleuses promesses ; jamais ils ne le feront. Les dictateurs s'affranchissent en prenant le pouvoir mais ils font un esclave du peuple.

Alors, il faut nous battre pour accomplir toutes leurs promesses. Il faut nous battre pour libérer le monde,pour renverser les frontières et les barrières raciales, pour en finir avec l'avidité, avec la haine et l'intolérance. Il faut nous battre pour construire un monde de raison, un monde où la science et le progrès mèneront tous les hommes vers le bonheur.

Soldats, au nom de la Démocratie, unissons-nous tous !


 

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 14:32

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Tu pensais que pour vivre et mener son destin
Il fallait tout combattre, et dès le grand matin
S’armer contre les autres pour faire son chemin
Ecarter sans férir les obstacles têtus
Afin de réussir, à être toujours vêtus
A être toujours pourvu de tout le nécessaire
Grimper toujours plus haut, s’agiter dans le faire
Chercher dans l’apparence de quoi se satisfaire
Et regarder de haut les autres se défaire
Et puis un jour, hasard, regarder le miroir
D’un regard pénétrant ; un jour enfin se voir
Chargé d’obscurités, cherchant pourquoi, ce pas !
Vers un chemin nouveau pourtant vide d’appâts
Perdu dans ce grand vide creusé par nous même
Nous voilà sans repère, étonné, presque blême
D’avoir perdu ce temps, oublieux, gaspilleur
D’avoir cherché le rien conduisant au malheur
Possédant, possédé, vivant dans la surface
Accordant attention à ce semblant d’espace.
Et puis ce long silence comme une traversée
Et puis ce bel envol véritable percée
Trouant la nuit stérile d’une vie enfermée
Cette porte entr’ouverte à nos pas malhabiles
Alourdis des métaux et de pensées fragiles
Etourdi d’être neuf, un instant recréé
Un nouvel univers dont on sent la montée
Donne à la pensée une nouvelle piste
Au centre de laquelle en véritable artiste
Nous devons travailler, prudemment, ardemment
A nous construire nous- mêmes, cherchant précisément
L’outil le plus propice, à cette œuvre incessante.
Nous ne sommes plus seul pour cette tâche urgente
Une main prend la notre et dans nous, ce qui pense
Se tourne enfin vers l’autre, dont le regard s’anime
Sur le même chemin. Sur ce chemin d’estime
Qui s’éclaire lentement au prix des espérances.
Dans le jour déclaré d’un Orient immense
La lumière nous espère, nous espérons en elle
La rejoindre est le but, en y restant fidèle
Nos infidèles yeux sont enfin décillés
Mais il faut prendre garde à ne pas oublier
Qu’a chaque instant qui passe, notre âme sera traîtresse
A l’affût des instincts, de nos viles faiblesses.
Sous le ciel étoilé quelque chose palpite !
Quelque chose de grand, qu’il faut que l’on médite
L’infini s’ouvre enfin à notre espoir fidèle
Attacher à créer en nos cœur un modèle
Ecartant de nos voies les roi des certitudes
Eloignant de nos pas les vaines habitudes
La tête enfin dressée vers le tout, ciel immense
Nous devinons derrière les nuées qui s’avancent
Une raison de plus de poursuivre nos pas
De penser que l’avoir ne nous regarde pas
Que c’est l’être qui compte et qui doit tout donner
Pour qu’il puisse renaître sans tout abandonner
L’autre me reconnaît, c’est par lui que j’existe
Le moi est haïssable, si longtemps il persiste
Mon frère regardons nous en paix et en confiance
Faisons des trois lumières une intime alliance
Qu’en nos cœurs apaisés, éclairés sans défiance
Naisse un lieu où la paix, la sagesse se fiancent
Que l’amour enfin couronne cet édifice
Que l’amour ne soit jamais un vain artifice
Qu’il rayonne de nous, quelques soient nos douleurs
Et qu’avec tous nos Frères nous soyons cœur à cœur.
Source : http://reea.kazeo.com

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 09:57

Enseignement d'Amadou Hampâté Bâ,  écrivain et ethnologue malien né à Bandiagara (Mali) en 1900 (ou 1901) et mort le 15 mai 1991 à Abidjan (Côte d’Ivoire).

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Les oiseaux blancs et les oiseaux noirs : Comment le bien et le mal que nous souhaitons aux autres ou que nous pensons des autres nous sont retournés: images-3.jpgVie et enseignement de Tierno Bokar de Amadou Hampaté Bâ. Éditions du Seuil. 1980. http://www.metafora.ch


Les hommes sont, les uns par rapport aux autres, comparables à des murs situés face à face. Chaque mur est percé d’une multitude de petits trous où nichent des oiseaux blancs et des oiseaux noirs. Les oiseaux noirs, ce sont les mauvaises pensées et les mauvaises paroles. Les oiseaux blancs, ce sont les bonnes pensées et les bonnes paroles.
Les oiseaux blancs, en raison de leur forme, ne peuvent entrer que dans des trous d’oiseaux blancs, et il en va de même pour les oiseaux noirs qui ne peuvent nicher que dans des trous d’oiseaux noirs. Maintenant, imaginons deux hommes qui se croient ennemis 1′un de l’autre. Appelons les Youssouf et Ali.


Un jour, Youssouf, persuadé qu’Ali lui veut du mal, se sent empli de colère à son égard et lui envoie une très mauvaise pensée. Ce faisant, il lâche un oiseau noir et, du même coup, libère un trou correspondant. Son oiseau s’envole vers Ali et cherche, pour y nicher, un trou vide adapté à sa forme. Si, de son côté Ali n’a pas envoyé d’oiseau noir vers Youssouf, c’est-à-dire s’il n’a émis aucune mauvaise pensée, aucun de ses trous noirs ne sera vide. Ne trouvant pas où se loger, l’oiseau noir de Youssouf sera obligé de revenir vers son nid d’origine, ramenant avec lui le mal dont il était chargé, mal qui finira par ronger et par détruire Youssouf lui-même.
Mais imaginons qu’Ali a lui aussi, émis une mauvaise pensée. Ce faisant, il a libéré un trou où l’oiseau noir de Youssouf pourra entrer afin d’y déposer une partie de son mal et y accomplir sa mission de destruction. Pendant ce temps, l’oiseau noir d’Ali volera vers Youssouf et viendra loger dans le trou libéré par l’oiseau noir de ce dernier. Ainsi les deux oiseaux noirs auront atteint leur but et travailleront à détruire l’homme auquel ils étaient destinés. Mais une fois leur tâche accomplie, ils reviendront chacun à leur nid d’origine car, est-il dit : « Toute chose retourne à sa source. »
Le mal dont ils étaient chargés n’étant pas épuisé, ce mal se retournera contre leurs auteurs et achèvera de les détruire. L’auteur d’une mauvaise pensée, d’un mauvais souhait ou d’une malédiction est donc atteint à la fois par l’oiseau noir de son ennemi et par son propre oiseau noir lorsque celui-ci revient vers lui.
La même chose se produit avec les oiseaux blancs. Si nous n’émettons que de bonnes pensées envers notre ennemi alors que celui-ci ne nous adresse que de mauvaises pensées, ses oiseaux noirs ne trouveront pas de place où loger chez nous et retourneront à leur expéditeur. Quant aux oiseaux blancs porteurs de bonnes pensées que nous lui auront envoyées, s’ils ne trouvent aucune place libre chez notre ennemi, ils nous reviendront chargés de toute l’énergie bénéfique dont ils étaient porteurs.
Ainsi, si nous n’émettons que de bonnes pensées, aucun mal, aucune malédiction ne pourront jamais nous atteindre dans notre être. C’est pourquoi il faut toujours bénir et ses amis et ses ennemis. Non seulement la bénédiction va vers son objectif pour y accomplir sa mission d’apaisement, mais encore elle revient vers nous, un jour ou l’autre, avec tout le bien dont elle était chargée.

Vie et enseignement de Tierno Bokar de Amadou Hampaté Bâ. Éditions du Seuil. 1980. http://www.metafora.ch

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 12:33

le marathon des signatures

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Amnesty International fête ses 50 ans cette année, et lance son marathon des signatures pour l'anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme. A cette occasion, l'ONG a diffusé une clip de campagne qui rappelle les violences dont sont encore victimes les militants et les prisonniers dans de nombreux pays.

L'Omerta, la loi du silence ne peut-être rompu que par de humbles citoyens... la cybersignature, un premier pas!

Omerta vient de "omo" qui veut dire "homme" et "umirta" qui est la contraction de "umilita" qui veut dire "humilité". L'omerta relève donc des "hommes humbles", notion à rapprocher à la "societa onorata", "société des hommes d'honneur" comme se baptise elle-même la mafia.


 


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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 19:53

Le maître et le scorpion...


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Un maître de l'Orient voyant un scorpion se noyer,
décida de le tirer de l'eau mais lorsqu'il le fit,
le scorpion le piqua.
Par l'effet de la douleur, le maître lâcha l'animal
et celui-ci tomba à l'eau une seconde fois.
Le maître tenta de le tirer à nouveau et l'animal le piqua encore.
Quelqu'un qui était en train d'observer se rapprocha du maître
et lui dit : " Excusez-moi, mais vous êtes têtu !
Ne comprenez vous pas?
qu'à chaque fois que vous tenterez de le tirer de l'eau
"il vous piquera ?"
Le maître répondit :
"La nature du scorpion est de piquer,
et cela ne va pas changer la mienne qui est d'aider.
" Alors, à l'aide d'une feuille,
le maître tira le scorpion de l'eau et le sauva de la noyade.
Puis il dit:
"Ne change pas ta nature si quelqu'un te fait mal,
prends juste des précautions.
Les uns poursuivent le bonheur, les autres le créent.
Quand la vie te présente mille raisons de pleurer,
montre-lui que tu as mille raisons pour sourire.
Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation.
Parce que ta conscience est ce que tu es,
et ta réputation c'est ce que les autres pensent de toi...
Et ce que les autres pensent de toi...
c'est leur problème."

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 13:47

 

"Par respect pour son statut naturel, l’eau doit être traitée comme un bien social et non comme un bien économique. Pour Danielle, cette transformation est simple et tient en trois points :

1 déclarer que l’eau n’est pas une marchandise car elle ne peut faire l’objet de profit. Un profit sur la vie et un crime ou pour le moins une complicité criminelle au même titre que la privation d’eau.

2 faire en sorte de rendre l’eau à la nature dans son état de pureté initiale, autant par respect que par nécessité.

3 enfin proclamer que l’accès à l’eau potable est un droit fondamental qui doit figurer dans les constitutions nationales et, bien sûr, au nombre des droits de l’homme. Ces trois points constituent la charte des porteurs d’eau. Nombreux sont aujourd’hui à travers le monde les porteurs d’eau ; ils ont en charge d’entendre les souffrances des populations et d’interpeler les responsables politiques. L’évolution est perceptible, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir."

 

 

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Le verse - Eau!

 

Retrouvez les discours d’hommage à Danielle prononcés lors de la cérémonie sur le site FranceLibertés.


Cluny - Samedi 26 novembre 2011

 

Discours en hommage à Danielle Mitterrand écrit et prononcé par le Secrétaire Général de France Libertés, Michel Joli

 

Chers amis,

Jean-Christophe et Gilbert m’ont demandé de prendre la parole en ce jour de deuil pour vous parler de l’engagement de Danielle et de sa seconde famille : La fondation France libertés.

 

J’ai connu Danielle il y a trente ans, elle m’avait demandé alors de prendre les fonctions de secrétaire général d’une des trois associations qu’elle avait créées et qu’elle présidait avant la création de France Libertés.

Tant de choses ont été dites et écrites sur Danielle et sur la Fondation qu’il devient difficile d’en parler simplement dans l’esprit fraternel qui était le sien et qui nous rassemble aujourd’hui autour de sa famille. Beaucoup parmi vous connaissent la longue  aventure que fut la vie de Danielle et je limiterai donc mon propos à une mise en perspective de son engagement.

 

Nous sommes le 10 mai 1981, à l’Hôtel du Vieux Morvan. Les résultats de l’élection présidentielle viennent de tomber et François glisse à Danielle : Que nous arrive-t-il,Danielle ? Une interrogation, une perplexité, peut-être une forme de crainte face à l’accomplissement d’un projet de vie qui marque simultanément l’aube d’une nouvelle

vie, pour l’un comme pour l’autre… Une faiblesse passagère chez cet homme qui en était si avare.

Que nous arrive-t-il Danielle ? Elle ne sait sans doute pas encore comment elle va s’adapter à cette nouvelle vie mais elle sait ce qu’elle ne sera pas : elle ne sera pas une dame patronnesse en charge de la charité élyséenne. Elle a déjà derrière elle 40 années de résistance, de militance socialiste et de solidarité active. Elle était dans l’ombre et c’est maintenant en pleine lumière qu’elle poursuivra son engagement pour la défense et la promotion des droits de l’homme. Désormais elle pourra exprimer ses convictions à la hauteur de ses rêves.

Comme militante des droits de l’homme elle dispose du verbe, il lui faudra maintenant passer à l’acte et créer les outils de son action.

Qui lui reprochera d’utiliser à cette fin quelques privilèges de situation, notamment la possibilité, grâce aux voyages officiels de nouer de nouvelles relations le plus souvent en dehors des cercles protocolaires ?

Elle ignorait cependant combien il sera difficile de mener campagne pour la justice et la liberté pour tous quand on est aussi près du pouvoir… François l’a encouragée prenant lui aussi le risque de confronter Danielle au cynisme de la real politique. Il savait en effet, dès le premier jour, que, hors de toute subordination politique,

Danielle poursuivrait inlassablement son engagement : mais il savait aussi qu’elle saurait combler son déficit d’information sur les détresses du monde et lui apporter l’éclairage d’une sensibilité critique, tour à tour pertinente et impertinente qui le questionnerait comme personne dans son entourage n’aurait le culot de le faire. Pour lui Danielle n’était pas une caution comme on le dit souvent, c’était une conscience irréductible, un miroir. Il lui fit confiance et ne le regretta jamais. Après avoir un peu dispersé ses efforts au gré d’influences parfois contradictoires, en créant de toutes pièces trois associations, Danielle décida en 1986 de les fusionner en une

seule entité : La Fondation France Libertés.

25 ans d’engagements dans la lutte contre l’apartheid, auprès des Saraouis, des Tibétains, des Kurdes, de la résistance iranienne, des peuples autochtones d’Amazonie, des victimes de tous les embargos, notamment le peuple cubain, des peuples affamés, déplacés, méprisés, bousculés par la marche impitoyable de ce qu’il est convenu d’appeler le progrès…

Les 10 dernières années de sa vie seront consacrées aussi à la proclamation du droit à l’accès à l’eau ; je voudrais m’y attarder car cette aventure est exemplaire. L’eau : un engagement trivial ? Non, bien au contraire, une porte ouverte sur l’avenir de l’humanité et l’indispensable protection des biens vitaux.

Très tôt, Danielle avait perçu la contradiction entre le statut naturel de l’eau et son statut économique, elle fut sans doute la première à l’énoncer. L’eau est en amont de la vie, en amont de son apparition sur la terre mais aussi en amont de chaque processus vital sans cesse renouvelé : l’agriculture et l’élevage, donc la nourriture en dépendent, la vie sociale aussi. Dans les villages du Sahel comme dans les bidonvilles des grandes métropoles, au nord comme au sud… L’eau est un indispensable facteur de santé publique. Trivial l’eau ? Non, décidément, ce n’est pas un bien ordinaire, l’ordinaire c’est le tuyau et le robinet, mais l’eau c’est, au propre, quelque chose d’extraordinaire du fait même de son absolue nécessité. Par respect pour son statut naturel, l’eau doit être traitée comme un bien social et non comme un bien économique. Pour Danielle, cette transformation est simple et tient en trois points :

- déclarer que l’eau n’est pas une marchandise car elle ne peut faire l’objet de profit. Un profit sur la vie et un crime ou pour le moins une complicité criminelle au même titre que la privation d’eau.

- faire en sorte de rendre l’eau à la nature dans son état de pureté initiale, autant par respect que par nécessité.

- enfin proclamer que l’accès à l’eau potable est un droit fondamental qui doit figurer dans les constitutions nationales et, bien sûr, au nombre des droits de l’homme.

Ces trois points constituent la charte des porteurs d’eau. Nombreux sont aujourd’hui à travers le monde les porteurs d’eau ; ils ont en charge d’entendre les souffrances des populations et d’interpeler les responsables politiques. L’évolution est perceptible, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir.

Pour Danielle une bonne gestion « politique » de l’eau est le meilleur indicateur de gouvernance car elle est synonyme de partage juste et équitable sous le contrôle constant des citoyens et de leurs élus. La défense de l’accès à l’eau pour tous (et pas seulement pour tous ceux qui peuvent payer) avait pour elle un double intérêt : permettre d’agir (toujours l’action !) par la mise en oeuvre de programme en partenariat avec les populations locales et permettre de soutenir un discours concret sur la bonne gestion des biens communs de l’humanité. D’une pierre deux coups, un choix stratégique qui nous a permis de survivre sans se taire dans une période de « vaches maigres » qui a vu s’éteindre l’intérêt que les pouvoirs publics portent aux projets alternatifs et aux initiatives de la société civile. Danielle m’en voudrait beaucoup si je n’y faisais pas allusion ici. Mais l’intérêt que portait Danielle à l’eau me semble avoir une autre source -si j’ose dire- hors de la politique. Une source intime liée à sa personnalité et à sa sensibilité. Danielle était elle-même, comme une métaphore de l’eau, diverse, indestructible, toujours en mouvement, universelle, libre, obstinée, trouvant toujours son chemin pour se rassembler, former des courants, des réseaux, des rivières et des fleuves… Un cours qui trouve tout naturellement la bonne direction, le bon sens… Ah ! le bon sens, que n’a-t-on glosé sur le bon sens de Danielle Mitterrand, la renvoyant à la sagesse populaire, à la tradition et au terroir ! Les intellectuels de salon détestent le bon sens ; combien d’entre eux se sont trompés sur le compte de Danielle et n’ont pas compris que pour elle bon sens signifiait bonne direction ? D’ailleurs Danielle ne s’est jamais présentée comme un parangon de vertu ou de sagesse !... Mais sa vie elle-même était un exemple de bon sens, guidée par son désir toujours inassouvi de justice, de paix et de liberté.

Elle voulait participer à un réveil des consciences, elle voulait voir le peuple se débarrasser du joug de la pensée unique et du formatage, elle voulait voir, enfin, se réaliser la métamorphose de la civilisation chère à Edgar Morin… Elle se doutait bien que cela ne se ferait pas sans violence et elle est restée très attentive au réveil des

populations arabes en Tunisie en Egypte et en Syrie. Sans doute au fond d’elle-même caressait-elle un vieux rêve révolutionnaire mais son bon sens toujours en alerte lui faisait refuser tout recours à la violence. Elle avait peur de ces inondations idéologiques qui ravagent brutalement un pays et qui laissent derrière elles un champ de ruines. Comme François, elle aimait trop l’Histoire pour accepter d’autres formes de violence, celles qui effacent le passé comme celles qui le travestissent, les autodafés comme les révisionnistes de la mémoire… A la Fondation son mot d’ordre était « changeons de monde », un autre monde est possible… Nous la trouvions parfois trop radicale, certains à la Fondation lui disaient « contentons-nous de changer le monde tel qu’il est »…De guerre lasse mais avec beaucoup de conviction elle nous déclarait alors « bon d’accord changez le monde ici et maintenant mais ne perdez jamais de vue qu’il faut faire émerger un autre monde libéré des contraintes économiques et fondé sur le partage des biens communs de l’humanité, libéré des injustices qui pèsent toujours sur les mêmes, libéré, enfin, de la pensée unique qui veut que les marchés soient la mesure toutes choses. Gardez toujours en tête ce rêve. » « Pour cela il faut abattre les murs qui cloisonnent la société et tout particulièrement celui de l’argent. Ils sont moins visibles qu’autrefois mais toujours aussi efficaces pour séparer et isoler toujours les mêmes : les pauvres, les immigrants, les SDF, les ignorants, les peuples autochtones et les cultures minoritaires, les rêveurs et les poètes, les amoureux de la vie et ceux de la nature. Ceux qui, comme nous, croient tout à la fois à l’unité et à la diversité de l’humanité, refusent que les biens vitaux soient exploités par une minorité prédatrice exclusivement motivée par l’accumulation d’un profit, avec l’active complicité des pouvoirs politiques. Qui sont-ils ceux qui acceptent sans frémir, et peut être même avec le secret espoir d’être au nombre des survivants, ceux qui acceptent sans frémir de vivre selon un unique modèle, celui de la jouissance consumériste ? Je ne les connais pas et je les méprise. Je m’adresse aux autres : non seulement à ceux qui veulent se battre et qui s’organisent, mais surtout à ceux qui s’abandonnent avec fatalisme.

C’est le rôle que je me suis assigné. » C’est son dernier message je le prends comme un testament et la Fondation y restera fidèle. J’associe Emmanuel Poîlane à ces mots de conclusion puisqu’il lui échoit, comme directeur de la Fondation, la responsabilité de mettre en oeuvre notre fidélité et de la traduire par des actes.

Depuis l’été dernier Danielle savait qu’elle ne fêterait pas un nouveau nouvel an. Méthodiquement elle a mis ses affaires en ordre, elle a mis ses dernières forces dans l’organisation du 25ème anniversaire de la Fondation… puis elle a doucement refermé son ordinateur sur ses derniers secrets et elle s’est laissé glisser vers la lumière en toute sérénité. Elle a rendu son corps à la nature, à ces quatre éléments qui étaient au coeur de sa révérence pour la Nature, retour à la terre, retour aux cycles de la vie, elle savait que la mort, a défaut d’éternité lui apporterait l’universalité… Le deuil ne va pas sans culpabilité et, entre « j’aurais dû lui dire… et j’aurais dû l’écouter… » la peine et le regret s’enflamment… je m’adresse ici aux salariés, bénévoles et volontaires de la Fondation. Ne regrettez rien, sinon sa présence et faites en sorte de la maintenir dans votre coeur, dans vos propos et dans vos actes. Accordez à son souvenir la place qu’il mérite ; elle vous a tant aimés… Il y a quelques mois, j’ai accompagné Danielle au cinéma. Nous sommes aller voir « même la pluie » un superbe film espagnol de Iciar Bullain qui met subtilement en rapport la guerre de l’eau de Cochabamba en Bolivie et la conquista. Un film émouvant, un écho à nos convictions et Danielle a pleuré.

A la sortie elle m’a dit « j’aurais aimé écrire cette histoire et trouver ce titre » Même la pluie… Aujourd’hui, même la pluie, partout dans le monde, pleure Danielle.

Michel Joli

Secrétaire Général

France Libertés Fondation Danielle Mitterrand

 

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 20:26

(.) Sapere Aude 

  • La vérité est au fond du puits, là où personne n’ose aller « la Vérité s’extirpe de l’obscurité comme le charbon de la mine » Dans un monde où tout peut-être falsifié et relayé à l’instant T, où l’image a remplacé ce qui est manifeste, où les évènements se succèdent à pas pressés, vers l’inéluctable embrasement-déploiement. Comment savoir où est la vérité ?

4665611899_db40f56a5c.jpgOsons cheminer vers la connaissance même si nous en revenons le visage noirci d’avoir travaillé la matière.

 La vérité est au fond du puits, là où personne n’ose aller « la Vérité s’extirpe de l’obscurité comme le charbon de la mine » Dans un monde où tout peut-être falsifié et relayé à l’instant T, où l’image a remplacé ce qui est manifeste, où les évènements se succèdent à pas pressés, vers l’inéluctable embrasement-déploiement. Comment savoir où est la vérité ? Comment se repérer sur les parois d’un monde balisé par ceux que l’on appelle les « grands » mais qui n’ont plus rien de géants ? Démocrite disait que la vérité était au fond du puits, c’est à dire qu’il fallait la chercher dans l’obscurité, là où l’on ne l’attend pas, que la connaissance n’est pas le privilège de ces « dieux « que l’on ne cesse d’inventer et qui sont tombés sur la tête, et qu’en bas ce n’est pas l’enfer mais là où jaillit la source. Les hautes, grandes, et importantes vérités, il faut s’en méfier, elles nous tombent dessus comme des évidences, nous faisant plier la tête à défaut de nous la couper et courber l’échine par voie de conséquence. Les hautes vérités nous ramènent tout droit à  l’immanence et par incidence, déposent sur les autels ce qui peut nous transcender et nous faire regarder autrement. Il ne faut jamais abandonner, même si la raison l’emporte, surtout dans une époque ou tout, par la raison, trouve sens.  Nous avons reçu, au cours de notre évolution, un cadeau qui nous a fait nous relever, sur nos 2 pieds, pour voir plus loin et plus haut, l’animal, dont nous sommes, peut-être les cousins, n’a pas eu cette rencontre, il est resté au sol par ses 4 membres posés. Notre bassin, en effet, a basculé à jamais, permettant à notre tête de se redresser sur un atlas érigé et une colonne vertébrale qui par gravitation, nous ancre la terre quoi que nous pensions. Notre corps ainsi nous montre la voie, ce n’est qu’en descendant que l’on peut remonter pour vertébrer notre raisonnement et rencontrer l’entendement. La vérité n’est pas l’apparence, elle n’est pas non plus le bon sens ; elle n’est ni lisse, ni bien organisée, ni consentante, elle n’est pas non plus linéaire, elle ne se cherche pas en levant la tête, ni en regardant ses pieds ; elle est tout simplement cachée, là, où précisément l’on ne va pas, au fond de quelque chose où personne ne descend car l’obscurité, à nos yeux, ne peut donner la lumière.  Mais c’est de nos yeux dont il s’agit alors que la lumière est, même si nos yeux ne peuvent encore la voir…  La Vérité s’extirpe de l’obscurité comme le charbon de la mine, mais une fois extrait, la matière ne se donne pas, il faut la décanter comme le bon vin sur la table.  Une activité nous est demandée, pour faire de ce charbon informe et noir, un diamant qui possédant la même structure, sera quant à lui transparent et lumineux. Activité de l’esprit ou l’alchimie de nos neurones nous donne la possibilité de regarder au delà de la forme que les dieux veulent donner aux choses pour nous les faire mieux ingérer. La vérité exige de notre part une réflexion, non pas un réflexe mais une activité qui parle de la lumière et du miroir, où de l’ombre portée…  Thalès pourrait nous éclairer par une anecdote racontée dans le Théétète, “ alors qu’il se promenait en regardant le ciel, il ne vit pas le puits qui était creusé dans le sol et tomba. Une servante de la ville de Thrace qui passait par là, se mit alors à rire, se moquant de ce savant qui, ayant la tête dans les nuages était incapable de voir la réalité qui était sous ses pieds. Il est vrai, que notre tendance, c’est de penser que les savants et les philosophes sont souvent éloignés de la réalité.  Mais pour Thalès, il en allait autrement ; la servante s’est arrêtée à ce qu’elle croyait voir ou penser et passa son chemin en confirmant ses propres croyances.   Mais la vérité ici était toute autre, car Thalès n'était pas tombé dans le puits mais descendu pour mesurer le mouvement des astres, en calculant la projection des ombres sur les parois du puits. Ainsi, la servante a pu rire face à Thalès pensant qu'il ne voyait pas la réalité alors que Thalès découvrait une vérité en descendant dans le puits.

Aujourd’hui, la quête de vérité devient compliquée.

Les miroirs se sont fractionnés, pour nous laisser que des fenêtres de tire et les lumières se sont éteintes, pour être remplacées, par des « Sun light » et des ampoules à basse consommation. Ces ampoules qui ne sont plus au firmament mais au plafond de notre appartement,  incandescentes, elles décomposent, maintenant, les rayons de lumière blanche à travers un prisme de verre. Il nous faut donc, plus que jamais, comme Thalès descendre au fond du puits. Oser cheminer vers la connaissance même si nous en revenons le visage noirci d’avoir travaillé la matière. Oser, comme le mineur, descendre dans la mine, pour aller au charbon, et revenir à l’air libre, tout noir d’avoir travaillé. La noirceur du cherchant est peu prisé dans les salons des conventions, trop bas fond, aussi pour être apprécié par les autres qui se  veulent éclairés. La liberté à un prix, la mine plus que le crayon, nous rend libre et fort d’un diamant qui pourra découper le verre et nous faire sortir libre comme l’air.

 

Nathalie SIMON

 petit-poucet-botte

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